Avec une population estimée à 23 000 h, un chiffre qui ne cesse d'augmenter chaque année, doter la ville de Tadmaït d'une telle structure devient une urgence. Ce nombre croissant des habitants multiplie la fréquence des accidents qui pourraient survenir dans les cités, ce qui rend la présence des pompiers sur les lieux plus qu'utile pour intervenir plus rapidement dans des cas d'accidents. Une présence qui serait aussi plus prompte et plus efficace que l'unité de Draâ Ben Khedda, à laquelle font actuellement appel les habitants en cas d'urgence. Dernièrement, un jeune qui a failli laisser sa vie, après avoir avalé sa langue au cours d'un match de football à Tadmaït, en raison justement de l'absence des pompiers sur place pour lui administrer les premiers soins. La victime a été évacuée à l'hôpital à bord une voiture d'un particulier, alors que l'ambulance dépêchée par l'unité de Protection civile de DBK est arrivée 20 mn après son évacuation. La proximité de la commune de Tadmaït avec la zone forestière de Sidi Ali Bounab, qui est la proie des feux de forêt presque chaque été, rend vitale l'installation d'une unité de pompiers pour faire face à ces feux plus efficacement et les éteindre avant qu'ils ne se propagent, ce qui rendrait ainsi leur extinction plus difficile, voire impossible. Les inondations qui touchent chaque hiver certains anciens quartiers de la ville comme la cité des Chouhada et la cité derrière le stade, sont une autre raison qui fait de l'implantation d'une telle structure une nécessité qui sauverait des vies humaines.