Tizi Ouzou De notre Bureau Quelques centaines de mètres plus loin, des riverains, notamment des écoliers, entament la montée à pied par ce temps pluvieux. Les transporteurs de ladite localité, sise à 7 km de la ville de Tizi Ouzou ont déclenché une grève illimitée pour protester contre l'état délabré de leurs routes. Interrogés, les grévistes soulignent : «En plus de leur exiguïté, nos routes sont défoncées. Des travaux sur le réseau AEP qui longe la route traînent depuis le mois d'octobre et l'entreprise qui réalise le projet ne prend aucun soin de dégager la terre après l'excavation de la chaussée.» «Je débourse une bonne partie de ma recette journalière pour couvrir les frais de l'entretien de mon véhicule !» tonne un transporteur. La visite du P/APC, en milieu de journée, n'a rien changé puisque les protestataires réclament une intervention du wali et des solutions concrètes et définitives. Cependant, seules les ambulances et les prestataires des services du CHU ont été autorisés à circuler. Toutefois, un bouchon inextricable s'est créé devant le portail de l'établissement hospitalier. Les routes qui traversent les villages El Vor et Techte sont aussi complètement délabrées du fait de l'érosion et de l'inexistence d'ouvrages d'art. Une virée dans les artères du grand village de Rejdaouna montre que les travaux de bitumage, exécutés au mois de juin dernier, ne semblent répondre à aucune norme. En effet, des tassements du bitume sont constatés à plusieurs endroits, donnant un chemin cahoteux, mais pas du tout confortable pour les patients.