Il s'agit notamment du niveau de technicien supérieur en contrôle de qualité, en traitement des eaux ainsi que dans la maîtrise de l'économie de l'eau. La formation est assurée en mode résidentiel avec une offre de 150 places. Pour les filières d'apprentissage, on cite la transformation céréalière, la technologie du lait et ses dérivés, et ce, avec 25 places pour chaque spécialité. Les inscriptions ont débuté le 3 janvier dernier et prendront fin le 26 février prochain. Elles concernent les postulants ayant le niveau de terminale. Au sujet de la portée des formations proposées, le directeur de l'institut, Ahmed Yousfi, soulignera : «On en est à la vingtième promotion en ce qui concerne le contrôle qualité, une spécialité rare à l'échelle nationale et qui offre beaucoup de débouchés. D'ailleurs, nombreux sont les stagiaires qui sont passés par notre institut et qui se sont facilement intégrés dans le monde professionnel. Les plus demandés demeurent ceux qui ont poursuivi une formation en mode apprentissage, c'est-à-dire la théorie à l'institut et la pratique en milieu industriel. A titre d'exemple, nous avons signé une convention avec le groupe SIM et sur 16 apprentis, 10 ont été recrutés.» Il est à noter, dans cet ordre d'idées, que chaque entreprise qui prend en charge des apprentis sera exonérée d'une taxe représentant 1% de la masse salariale. Rappelons que le diplômé en contrôle de qualité peut ouvrir un laboratoire à son compte ou se lancer dans l'industrie agroalimentaire via les différents dispositifs de soutien à l'emploi. Certains ont réussi à créer un jus à base de dattes, d'autres ont pu mettre en évidence de nouvelles formules qui demeurent toujours secrètes… Notons que les stagiaires au sein de cet institut viennent des quatre coins du pays, en plus des étrangers venant notamment de Guinée, du Cameroun, du Mali, du Yémen, du Burkina Faso, de Madagascar et autres. Un internat de 140 places est disponible pour les garçons, alors que celui des filles est en projet. Le choix porté sur Blida quant à l'implantation d'un institut spécialisé dans la formation des métiers de l'agroalimentaire n'est pas fortuit. En effet, il y a au minimum une quarantaine d'opérateurs économiques qui activent dans cette filière dans la wilaya de Blida. Pour la formation qualifiante, qui dure quelques mois seulement, M. Yousfi citera l'analyse physico-chimique et l'analyse microbiologique des aliments. L'institut offre également des formations de technicien laborantin chimiste, ainsi que d'analyse et de traitement des eaux ou la réseautique (Cisco). Cette dernière formation se fait on line avec à la clé, la remise d'une attestation reconnue mondialement, et ce, en dehors des formations à la carte demandées par des entreprises. Enfin, et toujours d'après notre interlocuteur, une nouvelle spécialité, unique en Algérie, sera lancée à partir du mois de septembre prochain à l'INSFP de Sidi Abdelkader et concernera les corps gras. La spécialité relative à la cosmétique attend son homologation, alors qu'on prévoit de nouveaux diplômes supérieurs à celui de TS et équivalents à celui d'ingénieur. Cela reste toutefois un projet qui attend sa concrétisation.