L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) s'est réunie hier à Rome pour débattre des problèmes qui touchent la production des dattes dans le monde. La production des palmiers-dattiers est confrontée à de graves difficultés », a déclaré la FAO dans un communiqué. Selon les experts, la faiblesse du rendement est liée à l'insuffisance de la recherche et à la propagation de parasites. Ainsi, afin de promouvoir la recherche dans ce domaine, l'Organisation des Nations unies FAO, a annoncé, lors du congrès, le lancement d'un réseau mondial d'échanges d'informations liées aux problèmes de la production. Les préoccupations de l'organisation pour l'alimentation et l'agriculture ne datent pas d'hier. Pour cause : au cours de cette dernière décennie, la productivité des palmiers-dattiers a nettement régressé. Dans les zones de culture traditionnelle, la production est susceptible de baisser d'au moins 30% sous l'effet des maladies et des parasites. L'Algérie figure parmi les pays participant au projet du « Réseau mondial sur le palmier-dattier ». Déjà en 2002, les autorités avaient lancé une campagne de lutte contre les maladies du palmier qui sévissent en Afrique du Nord, entre autres, le bayoud et le boufaroua. A l'époque, le ministère de l'Agriculture avait accordé une enveloppe de 2,7 millions de dinars pour acquérir les insecticides. De son côté, l'Institut national de protection des végétaux (INPV) avait pris en charge le traitement de 500 000 palmiers dans la région d'El Oued, alors que d'autres ont été pris en charge par des opérateurs privés et des microentreprises spécialisées dans le domaine agricole. Pour le moment, seules les opérations de prévention, qui consistent à pulvériser de l'insecticide et de la chaux agricole, sont efficaces. La production des palmiers-dattiers est une ressource vivrière pour de nombreuses familles, une baisse de la production des dattes engendrera sans doute des conséquences sociales.