Quelque trois mille lampes représentant un taux de 10% du total de l'éclairage public sont défectueuses. Les fortes rafales de vent de la semaine dernière n'ont pas épargné les points lumineux alors que leur réfection avance lentement malgré la consécration d'un budget important destiné au rétablissement des lampes brisées. Plusieurs pylônes électriques ont été arrachés, affectant lourdement l'éclairage public. La capitale de l'Ouest du pays a renoué avec les problèmes de l'obscurité et des dédales mal éclairés. À Gambetta, Seddikia, Yaghmouracen, El Hassi, les Amandiers, Plateau St Michel, Derb, Boulanger, Sidi El Bachir, Sidi Maârouf, pour ne citer que ces quartiers, l'obscurité semble régner en maîtresse. Le même constat est visible dans les quartiers de Saint Hubert, les Palmiers, Maraval, les Oliviers, etc. D'autres quartiers populaires comme El Hamri, Derb, Sidi El Houari, Petit-Lac et Victor Hugo subissent les caprices de l'absence de l'éclairage en piteux état. Pourtant, l'APC d'Oran consacre plusieurs millions de dinars par an à l'effet de procéder à l'entretien et même à l'implantation de nouveaux points lumineux à travers les artères de la ville. Lors de sa dernière session, la municipalité d'Oran avait adopté tout un chapitre consacré à l'entretien de l'éclairage public. Sempiternel problème Des langues se délient pour parler à présent de la nécessité de mettre sur pied une commission spéciale qui aura pour mission de veiller au contrôle et au suivi du dossier de l'éclairage public. Cette commission est constituée des responsables de la division de la voirie (DVC) et de la circulation auxquels se joignent la Sonelgaz ainsi que les entreprises chargées de la réfection de l'éclairage public. Les multiples problèmes de l'éclairage restent confinés dans de sombres tiroirs tandis que les habitants attendent impatiemment de voir leur ville illuminée de mille feux à l'instar de la dernière tenue du sommet de l'Opep. Selon des informations proches de l'APC, l'année 2009 sera entièrement dédiée à la réfection de l'éclairage public. «Tous les moyens seront déployés pour venir à bout de ce sempiternel problème», affirme notre interlocuteur. A l'heure actuelle, plus de 200 km de voies de communication sont concernés par l'implantation de nouveaux poteaux à candélabres. Il s'agit également pour les responsables du projet de mettre un terme au réseau d'éclairage incomplet au niveau de la cité USTO. L'état de vétusté de la plupart des points lumineux incite les responsables de la commune à «prendre le taureau par les cornes», selon un élu local. Nous apprenons dans ce contexte qu'une enveloppe financière conséquente vient d'être débloquée par la wilaya à l'effet de lancer les travaux dans les plus brefs délais. Une fiche technique sur l'état des lieux de ce quartier relevant de Bir El Djir a été accommodée par la daïra de cette localité et les services de la direction de l'Urbanisme.