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Le pouvoir en Algérie : c'est pas sorcier ! ?
Publié dans El Watan le 09 - 02 - 2009

Mohamed Salah Boureni, en analysant le phénomène de l'immigration clandestine, écrit : «N'est-ce pas que les recruteurs et les rabatteurs sont aujourd'hui plus nombreux que les jeunes volontaires à la harga ? Et l'on est tenté d'assimiler l'évolution de ce phénomène à celle de la drogue et de la prostitution, puisque ses principaux animateurs empruntent leurs méthodes aux dealers et aux proxénètes pour faire fructifier leurs affaires…» (Le Quotidien d'Oran du jeudi 31 janvier 2008, «Du fait divers à l'escroquerie»).
Si le pouvoir grise effrontément la scène — casting et flagorneurs opportunistes — et trouble les masses qui s'illusionnent puérilement sur l'aventure dans laquelle il les entraîne sans éveiller comme il faut les soupçons, alors les miasmes cruellement envoûtants relèvent de la cabale ! Comment s'affranchir de ce pouvoir dont le projet est de saper les fondements de l'émancipation des Algériens et mener leur pays au chaos ?
Si créer un mouvement pour jouter l'entité pernicieuse est aventureux et si militer dans un parti fondé c'est se faire broyer (le théâtre est criant, Dr Saïd Sadi — entre autres — jette l'éponge), comment procéder ? Les pouvoirs dans les pays à la souveraineté de façade sont toujours fantoches ! Si le lobby en place s'est renforcé en offrant les champs pétroliers et les pétrodollars (16) et sur la même lancée livre les populations pieds et poings liés par le tout-sécuritaire à leurs prédateurs, darwiniens du clash des cultures, que peut proposer en contrepartie la classe intellectuelle pour résister, échapper à la situation infernale et, sans honteusement vendre son âme, remplir et réussir la charge de leader qui lui incombe ? Car comme ces auteurs américains(17) qui n'ont pas cessé de réveiller les consciences et suppléer aux agissements préjudiciables à leur nation, (les dernières présidentielles états-uniennes sont incontestablement la récolte de ce que n'a pas cessé de semer cette classe distinguée), les universitaires algériens, délégués du peuple qui leur a financé les études, ont l'obligation de lui témoigner leur gratitude, et le servir est vertueux. Le «think tank» américain John Alterman avance que le président Barack Obama pourrait «travailler plus avec les sociétés civiles des pays arabes et non pas uniquement avec les dirigeants de ces Etats, comme l'a fait George W. Bush» (Hassan Moali, El Watan 19 novembre 2008). Si les USA — certains pensent qu'ils sont à leur déclin — vont continuer dignes, mêmes nostalgiques, à se battre pour les valeurs qui ont assis leurs grandeur et puissance et non plus endurer les affres de leur dégénérescence dans la tentation totalitaire et colonialiste, alors la chance qui s'offre à notre élite de rompre avec sa condition d'otages des pantins opportunistes n'est pas chimérique !
Reconquérir la scène squattée ou disparaître, voilà son alternative !
Aux intellectuels, artistes, hommes de culture… de renverser la vapeur en prêchant d'exemple dans la récupération des valeurs républicaines, dans la moralisation de la vie politique.
Que leurs paroles filtrent à travers tous les espaces ! Et qu'ils
l'annoncent. Qu'ils annoncent — c'est primordial — qu'une part des pétrodollars soit destinée à l'ouverture des médias. Pour des tribunes libres servant à véhiculer des idées innovantes.
– L'emblématique Sonatrach (et toute entreprise d'exploitation de ressources naturelles ou qui en soit issue) est une société par actions et les actionnaires sont les Algériens, tous sans discrimination (une famille = une action ; techniquement c'est jouable)(18).
– Les études se financent aux crédits contractés auprès des compatriotes actionnaires et sont à rembourser. (Que gagnent ceux qui n'ont pas pu étudier convenablement, qui voient leurs biens échouer entre les griffes de leurs vautours ?)
– Les habitations ne se mendient pas auprès des hordes des Tayeb(19) rameutés derrière les OPGI (envers des aswak)… elles s'édifient en conformité avec la sociologie… Mais plus que tout, qu'ils enseignent que le pouvoir est une force d'inertie. Impossible de s'en débarrasser, l'intégrer dans ses prévisions est congru (toujours dans cette logique einsteinienne).
Et que lorsqu'il n'émane pas du peuple (la source des lobbies dans les démocraties), une «inconnue» (en général ennemie) le remplace toujours. Ce n'est pas sorcier, c'est simplement cartésien !


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