Entour�s d�hommes du s�rail et d�une cour, int�ress�e, de flagorneurs, ils se croient d�un autre rang que leurs concitoyens qui doivent les adorer comme on adore Dieu. Il n�y a rien d�autre qu�eux et leur nombril. Les t�tes pensantes, les �minents intellectuels et les journalistes ne sont en odeur de saintet� que s�ils rejoignent les rangs des z�lateurs. Comme un cadeau donn� � un enfant qui le tient jalousement pour que les autres enfants ne le lui arrachent, les despotes arabes et africains ne sont pas pr�s de l�cher le pouvoir.