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L'Algérie après Abdelaziz Bouteflika : Deuxième République ? République fédérale ?… Le chaos ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 12 - 2015

«Ah ! l'armée, fléau et refuge tribal du corporatisme simiesque». Carlos Ruiz Zafón.
Elle dit (Balkis, la Princesse de Saba) : «Quand les rois (seigneurs de la guerre) envahissent une contrée, ils la corrompent et ils humilient ses citoyens nobles. (Sourate 27 ; verset 34 ; Les fourmis) Le saint Coran.
1ère partie
De l'avis général, pour lui avoir préféré, à la disparition de Houari Boumediene, un de ses colonels alors qu'il se réclamait de son héritage, Abdelaziz Bouteflika n'a pas cessé d'en vouloir à l'establishment militaire. Toujours de l'avis général, lorsque les hauts gradés étaient braqués par le menaçant «qui tue qui ?» de «la sale guerre» des années 1990, notamment à la suite des carnages de Bentalha, Ramka, Raïs…(1) c'est à lui Bouteflika, le chevronné diplomate humilié et contraint à un long exil, qu'ils avaient fait appel pour «jouter» avec les ONG (organisations non gouvernementales), la justice internationale (Cour pénale internationale)... Le deal trouvé pour son retour sur la scène politique lui était selon toute vraisemblance favorable, puisqu'en triomphateur il n'eut de cesse de prévenir : je ne serai pas un trois-quarts de président accréditant par-là l'affirmation que tous ceux qui l'avaient précédé dans ce rang le furent invariablement. Enfant d'un système violent qui a à son actif l'emprisonnement du premier chef d'Etat (Ahmed Ben Bella), l'assassinat d'un autre (Mohamed Boudiaf), les liquidations de nombreux leaders (Abbane Ramdane…), et dissidents (Krim Belkacem…), en répondant aux «sollicitudes» des décideurs, il ne pouvait en aucun cas se contenter de leurs garanties. C'est pour cela, pensent les analystes, que les hommes qu'il a ramenés dans son attaché case tels Chakib Khelil (Conseiller pétrolier de la Banque Mondiale), Abdelhamid Temmar (aux Nations Unies depuis 1981), Noureddine Yazid Zerhouni (ambassadeur à Washington, expert en sécurité)… étaient exhibés comme preuve patente du parapluie occidental (l'oncle Sam), mais également comme «emblèmes» de son obédience libérale. La caution des Cheikhs des pays du Golfe (pré carré états-unien), ses amis les plus sincères, était connue de tous. Quant à l'illustre juge à la Cour internationale de justice de La Haye Mohamed Bedjaoui, sa présence était requise pour l'entérinement du statut de «messie» du nouveau président. Et il en fut ainsi !
Dès l'entame de son deuxième mandat, le prodige d'esprit avait mis les bouchées doubles dans l'assouvissement de son besoin de vengeance. Il se débarrassa sans anicroche des généraux les plus puissants (décideurs, «janviéristes») (2). Même la providence se mit de son côté : la conjoncture économique favorable avec la hausse du prix des hydrocarbures, les pétrodollars renflouèrent les caisses du Trésor, le pays réglait la dette contractée durant la crise des années 1980 et 1990. Sa cour déployait alors tous les fastes possibles pour lui donner l'aura escomptée. Et lui usait toujours de la manière qu'il a toujours prédilectionnée : acheter du monde ! Dans leur jargon les puissants appellent cela : «faire du lobbying» ! (3)
Et, l'appétit venant en mangeant, il ne fut plus question pour lui de s'en aller sans allonger la liste de ses trophées, sans une victoire totale et définitive. Pour continuer de régner, il lui apparut alors nécessaire de faire son affaire à la Constitution qui «n'était pas, après tout dit-il le saint Coran» !
«Mort, où est ta victoire ?»(4) De quels pleins pouvoirs jouit-il aujourd'hui ? Malade, fatigué, les think tanks comme Stratfor le donnent «partant» en 2016 et donc pour très bientôt. Celui qui avait reconnu explicitement, il y a déjà de cela plus de trois ans, que sa génération était finie («jili tab djenanou»), peut-il se prévaloir d'une quelconque emprise sur les évènements présents ? Est-ce vraiment lui qui se bat dans le souci de passer à la trappe, dans un élan ultime, tous ceux qui l'ont contraint à la longue traversée du désert puisqu'il avait promis que «lorsqu'il partirait, tout le monde partira» ? Possède-t-il les ressources pour exiger la garantie que les butins de ses batailles ne retournent pas entre les mains de ceux qu'il a vaincus ? A-t-il la certitude que son «ego» demeurera au palais d'El Mouradia jusqu'à ses funérailles nationales ? C'est en tout cas ce que les analystes pressentent à travers les visites fréquentes que lui fait le diplomate Lakhdar Brahimi !
L'AFFAIRE ZERALDA(5)
C'est depuis juillet dernier que le sommet de l'Etat est entré en transe ; contrecoup des évènements de Zéralda cruciaux présument de nombreux observateurs. L'effet le plus spectaculaire et le plus médiatisé, véritable ramdam, a été «l'abandon» du général Mohamed Lamine Mediene (Toufik) de son poste de chef du tout puissant et redouté DRS. Considéré comme un limogeage par la plupart des médias, le départ du «dieu de l'Algérie» représentait alors pour ceux qui ont accepté cette lecture, l'aboutissement de la mise en garde du président et sa victoire totale sur tous ceux qui s'imaginaient lui disputer le pouvoir (et égratignaient son égo, ont ajouté railleusement ses «intimes»). Mais mêmes les experts les plus fins n'ont pas encore démêlé l'écheveau, les coulisses du pouvoir algérien abritant des secrets bien gardés!
Si pour les commentateurs de «l'affaire Zeralda» les tenants de la thèse d'une mise en scène (un coup fomenté) du clan des Bouteflika pour rester au pouvoir verraient juste, ceux qui croient à un attentat manqué contre le Président, en établissant le parallèle avec l'ambiance de la déposition de Habib Bourguiba par Zine el-Abidine Ben Ali, ne manquent pas d'arguments pour défendre leur point de vue. Pour ces derniers les faits ne constituent pas moins une sorte d'accélération du processus de crise au sommet de l'Etat enclenché par la longue disparition du président en mars 2013 (hospitalisation à Paris, suite à un AVC). L'article 88 de la constitution invoquant la vacance du pouvoir pour destituer le locataire d'El Mouradia, en raison de son état de santé précaire (pour eux les images diffusées par l'ENTV en font foi), est donc brandi en connaissance de cause… et donnerait des idées ! Mais cela reste au fond illisible.
Toutefois maintenant que le Président est handicapé et impotent, quelles forces occultes agitent réellement le pouvoir ? s'interrogent les critiques. Comment expliquer l'invraisemblable résistance forcenée de sa «cour» puisque nul n'ignore que celle-ci a toujours été «sommée» de se comporter en système carillon (le système nerveux de l'aplysie est un bon modèle pour la compréhension de la question) avec un récepteur et un effecteur sans centre de traitement de données ? Le leitmotiv des militaires : ordre exécution ensuite réclamation s'il y en a pour perpétuer la boucle en est la représentation éloquente. Ce leitmotiv de la cour étant connu ici : «le soutien au programme du président Abdelaziz Bouteflika» !(6) Répété à l'envi à ce jour !
Pour de nombreux experts, l'arrivée sur la scène politique d'une véritable opposition regroupée au sein de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), a mis le feu à la poudrière. Avec une Plateforme politique («consécration d'un Etat de droit», «principe de la séparation entre les pouvoirs», «soumission de toutes les institutions civiles et militaires au principe de la transparence») et des mécanismes pour sa concrétisation («gouvernement consensuel de transition démocratique», «création d'un organisme indépendant pour l'organisation et la supervision des élections», «nouvelle constitution»), mesures rappelant éloquemment la lutte intellectuelle et politique qui a précédé la déclaration du 1er novembre 1954, la CNLTD renvoie surtout aux mouvements de protestations des printemps arabes (Tunisie, Egypte, Lybie, Syrie…). Le clan au pouvoir (et ses gourous) menacé par l'article 88 de la constitution devait donc coûte que coûte «neutraliser» la seule force qui pouvait rompre le statu quo : celle du véritable feu, c'est-à-dire l'armée ! Amar Saâdani, investi du rôle de sapeur-pompier du système a d'abord étouffé (éteint) son centre névralgique : les renseignements, le DRS. Il n'arrête pas de faire écho aux tactiques de la CNLTD au profit du régime («Initiative nationale pour le progrès dans la stabilité et l'harmonie», toujours en pompier).
Néanmoins, objectera-t-on, si c'est l'ANP qu'on cherche à bâillonner, pourquoi donc lui transférer les compartiments «douchés» du DRS et les placer sous les ordres de son état-major ? Cela semble paradoxal.
En même temps que s'effondrait le mur de Berlin, les polices politiques des régimes totalitaires étaient systématiquement anéanties : la Securitate, la Stasi… Dans l'imbroglio sanglant des printemps arabes les services secrets d'Irak, d'Egypte, de Syrie, de Tunisie, de Libye…. ont été pitoyablement laminés. Or les observateurs sont unanimes : les services algériens (de la même obédience police politique du bloc de l'Est que ceux de Syrie, de Lybie ou d'Irak) ont été épargnés. Certes Chadli Bendjedid a, sous les auspices de François Mitterrand, entamé leur désintégration pour préparer l'avènement d'un Etat civil. Toutefois devant la menace de déstabilisation de la région provoquée par la montée islamiste, Paris avait préféré la restauration du régime militaire. Les services deviendront hyperpuissants durant la «sale guerre». L'actuel locataire d'El Mouradia a veillé à leur hégémonie pour s'en servir dans sa quête de revanche sur les décideurs, affirment les analystes ! Après les attentats du 11 septembre, il mettra en exergue leur «expérience» dans la lutte contre le terrorisme islamiste et proposera leur coopération à Washington.
Voilà donc pourquoi ce qui en apparence se présente comme un «démantèlement» des services ne serait en vérité que du tape à l'œil destiné à faire diversion. Et alors, ce que l'on communique comme réintégration des antennes et officiers du DRS dans les casernes cacherait plutôt le placement de ses dernières sous tutelle de l'appareil sécuritaire (une Sécurité Militaire comme au temps de Houari Boumediene, avec ses Bureaux de sécurité et de prévoyance (BSP), les fameuses cellules de base). Quant au concept «vidé de tous les services qui asseyaient son pouvoir (Intelligence économique, presse, police judiciaire, direction de la sécurité intérieure…) tous rattachés à l'état-major de l'Armée nationale populaire», cela rend effectivement improbable que le DRS puisse continuer de faire la pluie et le beau temps. Aujourd'hui tous les services de renseignements des pays du Grand Moyen-Orient sont organisés en une redoutable entité proactive pro-occidentale avec la mission de brimer les velléités d'émancipation des peuples de cette région, funestes pour l'entité sioniste (guerre des civilisations). L'état major tout harnaché de ce legs des services, avec ses casernes «quadrillées», n'a plus la texture d'un organisme militaire ; il ressemble comme deux gouttes d'eau à «l'Etat-major opérationnel contre le terrorisme» imaginé par la France (pour gérer ses banlieues et son pré carré arabe, africain administré par des fossiles) et qui est dans cette optique un laboratoire destiné à être éprouvé en Algérie (comme pour notre gaz de schiste au profit de Total).(7)
JEUX DE POUVOIR(8)
De ce point de vue «l'affaire Zeralda» n'est plus un rébus. Elle renferme les ingrédients des barbouzeries : intox, diversion, propagande... L'accusation du général du DRS Abdelkader Aït Ouarabi (Hassan) d'avoir fomenté un coup d'Etat sent «l'arrangement» : la CIA en voudrait aux responsables des services algériens en raison des informations qui ont fuité sur la présence US au Sahel, expliquent certains commentateurs ! Arborer sous les projecteurs la «purge» au sein du DRS avec le limogeage de plusieurs hauts gradés putschistes ? ou mis à la retraite, serait donc une opération qui aura largement profité au camp de Bouteflika !
L'intercession même des «personnalités nationales et historiques», des moudjahidine… auprès du Président, demandant la grâce pour le général à la retraite Hocine Benhadid et le général-major «comploteur» Hassan, le chef du commando qui a «échoué» dans son raid contre la résidence médicalisée (intox ou rumeur), résonne comme une quête pour la sape du moral des tenants de l'article 88 de la Constitution.
Toujours dans ce jeu de pouvoir, les fulminations de Madani Mezrag visent, avec la même suspicion, à procurer à la Présidence le prétexte de manifester sa «souveraineté» ; elles caricaturent le niet opposé par les «janviéristes» à la victoire électorale (législatives de 1991) des islamistes du Front islamique et l'interdiction de ce parti. Sauf qu'ici, le pouvoir «agit» dans le droit ! Le clan des Bouteflika est légaliste ! Il interdit en toute légitimité ce que les éradicateurs ont soldé dans l'inconstitutionnalité et la violence ! Que le vœu de la création, par l'ancien chef de l'AIS, d'un parti (le Front de l'Algérie pour la réconciliation et le salut, FARS), soit de ce fait un étendard factice (barbouzerie), ce n'est pas étonnant.
Comble du cynisme, quand Madani Mezrag (un barbouze alors ?) est reçu en tant que «personnalité nationale» au palais d'El Mouradia par le directeur de cabinet Ahmed Ouyahia (poulain du DRS ?!) pour «dicter» des chapitres de la loi fondamentale, il faut croire que cette dernière est de la même «fibre» que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale favorable aux terroristes, dénoncent les victimes. «On fait le serment sur le Coran de respecter la Constitution et on fait autre chose» (dixit Chadli Bendjedid). C'est à croire finalement qu'à l'encontre du saint Coran, la même règle est suivie spéculairement par l'espèce affublée de l'étiquette «islamiste», que ses énergumènes soient barbus (barbes réelles ou postiches), convertis à une cause criminelle, raison d'Etat, ou logique darwinienne. Le clash des civilisations est un échiquier instable, les pions s'y prennent pour des fous de Dieu ? des chevaux de Troie ? des tours d'ivoire ?...
Même si à travers ce qui se joue en coulisse la société américaine privée du renseignement Stratfor (Strategic Forecasting, Inc.) discerne dans la triade «Lakhdar Brahimi, Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia» la personne capable de succéder au président malade, de nombreux analystes restent raisonnablement sceptiques : les deux derniers outsiders éprouvés dans la fraude électorale, sont des pantins justes bons pour faire campagne et exécuter le plébiscite du candidat coopté du système. (9) Evidemment ceci ne ressemble pas au profil du diplomate et médiateur international de l'ONU peut-être appelé à remplir, à son corps défendant, la mission dévolue à Mohamed Bedjaoui en 1999 : superviser les élections anticipées (de 2016) ! Et donc après le règne d'Abdelaziz Bouteflika le régime autocratique comme le phénix, renaîtra de ses cendres en poursuivant sa politique de la terre brulée, puisque l'alternance ne verra pas le jour.
FICHE D'OBSERVATION OU FEUILLE DE ROUTE
Toujours dans ses jeux de pouvoir, vu ses nombreux séjours au Val de Grâce à Paris, le Président se serait bien jeté dans la gueule du loup. (10) Les personnalités étrangères qui lui rendaient visite, triées sur le volet, le faisaient en «mission commandée» : Jean-Pierre Elkabbach, Enrico Macias, Laurent Fabius et autre Dominique Strauss Kahn… des gourous franco-sionistes en verve. Lors de sa toute première hospitalisation en novembre 2005 (deux de ses frères l'accompagnaient), même Mohamed Bedjaoui, son illustre ministre des Affaires étrangères, en dépit de sa «fidélité» ne fut pas autorisé à se rendre à son chevet.
A suivre...
Notes
1) Un militaire (commandant de la marine) qui a empiété sur ma propriété en érigeant son mur de séparation et que j'ai détruit après l'avoir sommé de le faire lui-même, a ameuté toute une troupe de baltagia armés de gourdins, d'armes blanches… contre tenez-vous bien notre couple âgé et notre cadet de treize ans !
2) Il ne faut surtout pas ignorer que l'absence de réaction de la hiérarchie militaire est due à l'épée de Damoclès suspendue sur leur tête : le «qui tue qui ?».
3) Djilali Benyoub : «Pourquoi le prix Nobel de la paix échappe à Bouteflika. Le président algérien pourrait être nominé par l'académie de Stockholm pour 2008», le quotidien Liberté du 02-02-2008.
4) Robert Badinter. http://www.lemonde.fr/international/article/2014/10/09/mort-ou-est-ta-victoire_4503674_3210.html
5) L'été indien du président Bouteflika. «Affaire Zéralda», un coup d'Etat fantôme... et utile. Jean-Pierre Séréni. 14 août 2015. http://orientxxi.info
6) Mustapha Hammouche (Pas besoin de TIC pour émettre des menaces ; contrechamp, Liberté du 26-10-2015) s'interroge : «Où sont les «réalisations» énergétiques alternatives, l'e-paiement, le projet l'Algérie «troisième pôle biotechnologique», le réseau de centre anti cancer, l'Oran capitale environnementale de la Méditerranée, les révolutions urbanistiques ou touristiques et autres promesses lâchées à l'emporte-pièce pour
meubler des discours inauguraux» ? Et de constater, désillusionné : «Les quelques réalisations notables n'ont pu se concrétiser qu'au bout des péripéties qui ont engagé des dizaines de gouvernements successifs. On pourrait bien écrire, ajoute-t-il, «le roman-fleuve du métro» ou «la saga de la 3G»» !
7) Hocine Malti pense que ce bouleversement dans l'armée et les services est voulu par l'administration de Barack Obama http://www.lematindz.net/news/18738-hocine-malti-a-propos-du-limogeage-de-toufik-bouteflika-a-obei-aux-americains.html
8) Jeux de Pouvoir (State of Play) est un film américano-anglo-français réalisé par Kevin Macdonald avec Russell Crowe, Ben Affleck…
9) Au vu du limogeage de son proche parent, le général-major Ali Bendaoud, patron de la DSI, Abdelmalek Sellal est pratiquement hors-jeu. Ahmed Ouyahia, en raison des chamboulements que connaît le DRS, itou. Mais l'anglophilie de ce dernier lui sert d'atout pour rester dans le cercle du pouvoir.
10) Il est, hélas ! révolu le temps où le locataire d'El Mouradia, fort du parapluie de l'oncle Sam (perdu après son quatrième mandat ?) pouvait tenir ces propos pleins d'assurance : «Je voudrais dire au Quai d'Orsay de se préoccuper un peu moins des affaires de l'Algérie. Cette forme de tutelle, cette forme de protectorat, cette forme de souveraineté limitée sont absolument inacceptables.» (C'était en réponse au gouvernement Jospin qui jugeait l'élection de 1999 «sujette à caution»).


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