La place qu'occupe la question des droits de l'Homme dans le droit algérien sera au centre des débats que le CCDH de Annaba entend lancer en organisant, en collaboration avec la LADDH, une table ronde intitulée « Les droits de l'Homme dans le droit algérien ». La rencontre sera animée par Ahmed Rouadjia, professeur de sociologie politique et chercheur associé dans plusieurs universités de France. Les débats devront, à coup sûr, être passionnants d'autant plus que le conférencier lui-même se dit victime d'arbitraire dans l'exercice de son métier d'enseignant. Le citoyen apprécie donc, d'une manière générale, l'état des droits de l'homme en fonction de la marche de l'institution judicaire. Cette dernière, tout le monde en convient, est décriée, peut-être plus que toutes les autres institutions de l'Etat. La faille ne réside certainement pas dans la loi. Les dispositions portant sur les droits de l'Homme dans la Constitution révisée sont conformes à la déclaration des droits de l'Homme. Mais dans le vécu quotidien, le citoyen est lésé dans ses droits et la société est gangrénée par des fléaux graves liés à la corruption, l'arbitraire, l'impunité et les passe-droits, entre autres maux.