Au cours d'une conférence de presse, tenue, hier matin, au siège de l'APC de Biskra, Ali Mekihel, président de l'USB, a présenté un bilan de l'exercice 2008-2009 qu'il estime satisfaisant. Déplorant la campagne de dénigrement, dont il est l'objet depuis quelques semaines, le peu de soutien des supporters, des medias et des autorités locales, il a annoncé que les candidatures étaient ouvertes à quiconque souhaiterait prendre sa place à la tête de l'USB qui compte 15 sections sportives, mais dont l'équipe de football cristallise les passions et les attentions de tous, faisant passer au second plan les autres sports, souffrant aussi d'immenses lacunes et déficiences. « Des erreurs ont été commises, mais mon but, qui était de maintenir l'équipe fanion du club en superdivision et de rajeunir ses joueurs en s'appuyant sur un travail de formation et de prospection des jeunes talents de la wilaya, a été pleinement atteint », a-t-il dit en demandant à l'assistance de se remémorer l'état déplorable dans lequel les comptes et l'équipe de football se trouvaient quand il en avait pris la barre. Puis, il évoquera pêle-mêle le problème des recrutements « onéreux et inutiles », la nécessité de modifier les statuts juridiques du club et d'en faire un club professionnel et aussi ses états d'âme d'homme blessé par les insultes et les interprétations erronées de ses actions pour le club. A propos de la préparation de la prochaine saison footballistique qui débutera le 14 août, il a déclaré que les caisses étaient vides et qu'il attendait les subventions de l'APC et de la wilaya pour entamer des tractations avec un entraîneur, lequel « devra composer avec les talents du cru local », expliquera-t-il, avant d'annoncer que les principaux sponsors privés ne souhaitaient plus participer au soutien de l'USB et que l'année prochaine sera consacrée au renforcement de l'équipe de football et à la construction d'un siège pour ce club né en 1934. Visiblement découragé, le président de l'USB, réélu en 2008 pour un mandat de 4 ans, sollicitera, enfin, un soutien moral de tous pour que l'USB retrouve le lustre et la place qui lui reviennent parmi l'élite sportive nationale. Il pense, au cas où il resterait à son poste, à réunir un collectif de sages et de personnalités du sport local afin qu'ils le secondent et le conseillent dans sa gestion et ses prises de décisions.