Des travailleurs recrutés dans le cadre d'un contrat formation-insertion (CFI), initié par la direction de l'emploi de la wilaya de Tizi Ouzou, pour les besoins de chantiers de travaux divers, sont dans l'expectative. En effet, ils sont une dizaine répartis entre les communes d'Iflissen et Mizrana qui n'ont perçu aucun sou, depuis le 14 février, date de leur recrutement. D'après quelques uns de ces recrutés, c'est un problème purement bureaucratique, rien de plus. Pourtant, le contrat d'insertion, notamment en son article 3 stipule « la rémunération est versée par la direction de l'emploi de wilaya de Tizi Ouzou, à terme échu au CCP par l'employeur au plus tard, le 20 du mois en cours… » Mais sur le terrain, ni la direction des travaux publics, ou sa subdivision n'ont tenu à transmettre à l'Anem leur état de pointage. Pour subvenir aux besoins de leurs familles, des pères de familles sont contraints de recourir à des doubles journées « après 16 heures, chez des particuliers », nous dira l'un d'eux, désabusé.