Comme le dit l'adage, l'union fait la force. Son essence s'est vérifiée récemment dans la commune de Boudjima où 7 grands villages, et pas des moindres, à l'exemple de Tarihant, Isserradjène, Tikaâtine, à avoir conjugué leurs efforts afin de porter leur ras-le bol aux autorités en charge du dossier de l'alimentation en eau potable. En effet, les représentants de ces comités de villages veulent booster les travaux du projet d'adduction des eaux du barrage de Taksebt vers leur commune. Parallèlement aux tests qu'on dit « concluants » de la chaîne des crêtes MTI (Makouda, Tigzirt, Iflissen), ces délégués craignent, à leur corps défendant, que cette région soit reléguée au second plan, en matière d'AEP, d'où cette prise de conscience et d'initiative citoyennes, en concertation avec le premier responsable de leur commune. Ce dossier épineux à l'approche des grandes chaleurs « est en train de connaître une amélioration constante », d'après des avis autorisés à l'ADE (Algérienne des eaux). Bien que les réparations multiples sur le réseau de distribution soient assurées par les services communaux, il n'en demeure pas moins que celles-ci paraissent comme une goutte d'eau dans l'océan comparativement au gros œuvre de la DHW (direction de l'hydraulique de wilaya) et celui de l'ADE. Ces représentants des comités de villages ne comprennent pas « pourquoi des pompes hydrauliques acquises par la DHW ne sont pas encore installées à ce jour par les techniciens de l'ADE ? » Leur courroux est d'autant plus légitime car ils estiment qu'ils font face à l'autisme des services concernés à prendre en charge, dans les meilleurs délais, ce problème crucial que les villageois redoutent. Tous relèveront avec dépit qu'un été sans eau à Boudjima est un été de trop ! C'est dire l'acuité d'une telle attente. D'ailleurs, une coordination des villages a été créée pour le suivi de la situation tout au long de la période estivale. « Espérons que d'ici-là, les choses s'amélioreront », disent-ils.