En dépit des multiples plans de prévention engagés par les services d'hygiène au niveau de chaque commune visant à lutter centre les maladies à transmission hydrique, les risques de contamination contre certaines maladies endémiques, telles la typhoïde et la leishmaniose, restent omniprésents dans certaines localités. La ville d'El Eulma, en particulier, est menacée en raison de l'indifférence des citoyens qui ne font aucun effort pour préserver leur environnement, en dépit des campagnes d'information et de sensibilisation. Cette ville offre le plus souvent une image repoussante en raison des déchets et détritus abandonnés un peu partout à travers de nombreux quartiers. Les services de ramassage des ordures ménagères ont beau faire, mais sans résultat. Avec l'arrivée de la période estivale et la canicule qui sévit déjà, les services de la prévention appliquent un vaste dispositif pour parer à toute éventualité, notamment les risques de cross-connexion au niveau de la ville, connue depuis toujours pour être une véritable bombe à retardement du fait qu'elle dort sur environ plus de 9 000 puits sans oublier ceux qui ne sont pas déclarés, donc non recensés. Par ailleurs, son réseau d'assainissement a toujours été défaillant parce que mal conçu ou parfois inexistant. A cela, il faut ajouter la contamination, par endroits, de la nappe phréatique causée par les centaines de fosses septiques dans les cités périphériques dites sauvages. C'est dire que le problème doit être pris au sérieux par les responsables avec l'implication systématique du citoyen.