Le syndicat exige le départ du doyen par intérim de la Faculté d'Architecture et de Génie civil. Outre ce préalable, cet orateur a fait part, à l'assistance, de la continuité de la pétition lancée par la Coordination nationale des sections CNES contre l'autoritarisme et l'arbitraire au sein de l'Université algérienne et pour la réhabilitation du Dr Ahmed Rouadjia de l'université de M'sila. Une pétition qui fait suite à l'article intitulé «l'Université algérienne en général et l'Université de M'sila en particulier» du Dr Ahmed Rouadjia, paru dans le quotidien El Watan du 10 mai 2008 et pour lequel le recteur de ladite université a décidé de porter plainte contre notre collègue pour diffamation, le suspendant de ce fait de ses fonctions avec blocage de son salaire. Attitude revancharde «La double sanction infligée à notre collègue est inadmissible, car elle ne relève pas de la prétendue diffamation arguée par ce recteur de M'sila, mais d'un délit d'opinion. Devant cette situation, nous dénonçons les dérives de cette administration, exigeons la cessation de toutes les exactions des chefs d'établissement contre les enseignants ainsi que le rétablissement de notre collègue Rouadjia et les autres collègues, indûment sanctionnés, dans leurs fonctions et leurs droits.» L'orateur a, par ailleurs, fait l'étalage des griefs retenus contre le vice-recteur de la faculté. «C'est à la suite du scandaleux concours d'architecture que les enseignants n'ont pas manqué de dénoncer que ce responsable a observé une attitude revancharde à leur égard. 5 enseignants ont ainsi été révoqués et ce, sans qu'ait été saisie au préalable la commission paritaire, comme le stipule le règlement en vigueur. Des ponctions sur salaire sont effectuées pour des raisons farfelues .Ce responsable refuse aussi de réunir le Conseil de gestion de la faculté en vue de la discussion et de l'adoption du budget. Je tiens à signaler que ce responsable a déjà un passif sur des questions d'éthique et qu'il n'a toujours pas été confirmé à l'instar de ses collègues dans ses fonctions. D'où une question fondamentale qui se pose : qui a intérêt à le maintenir, alors qu'il porte atteinte à toute une institution ?» Le coordonnateur de la section syndicale a fait part, au parterre de journalistes présents, du dépôt de plainte à l'encontre du recteur pour interdiction de l'activité syndicale et pressions contre les délégués syndicaux. Une action telle que prévue par la loi 90-14. Le CNES insiste sur l'aboutissement des revendications. Faute de quoi, devait-on menacer, «nous allons recourir aux instances internationales, comme le prévoit le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels publié au Journal Officiel.»