L'invité de la presse pense que la population de Tiaret n'est pas prise en otage puisqu'il veille personnellement à la bonne marche des affaires. S'agissant de cette clochardisation du chef-lieu, notre interlocuteur impute la situation à l'exode qu'a connu Tiaret et fait savoir que «dix marchés vont être réalisés pour tenter d'enrayer le marché informel». Jeudi, beaucoup de lecteurs nous ont saisi pour dénoncer le squat systématique des espaces censés être destinés aux piétons. Marcher en ville sur les trottoirs, notamment depuis la mosquée de la Médersa jusqu'au marché couvert, devient un jeu risqué. Le chef de l'exécutif, qui discutait en direct sur les ondes de la Radio locale, pour la première fois, a évoqué cette problématique liée au commerce informel. La question, dira-t-il, est de savoir si on a des hommes capables de gérer de telles situations.