Placé sous le thème «Cité, poésie de l'espoir», le concours de cette septième édition a été lancé du 31 janvier au 31 mars dernier, par Arts et Culture. Dans son discours inaugural, le directeur de l'Etablissement Arts et Culture, Redouane Mohammedi, a affirmé qu'il était difficile de prendre la parole devant une assistance composée essentiellement d'aèdes. Il a toutefois rappelé à l'assistance que cette manifestation, devenue une tradition printanière, s'assigne comme objectif d'ouvrir, par le biais d'un concours précédent, la tenue des poésiades, une tribune d'expression à tous les jeunes poètes et encourager par la même ce genre littéraire. «Il est clair, dira-t-il, que les fruits que nous avons récoltés durant les précédentes éditions sont palpables. Ce genre de rencontre poétique devient une revendication certaine. Il faut que le poète s'approprie l'acte culturel. Ce dernier permet son développement et créer un lien social.» Pour sa part, le président de jury du concours de la meilleure poésie, Abdelhamid Bourayou, s'est félicité de la tenue d'une telle manifestation. Avant d'annoncer la liste des lauréats, il a affirmé que le niveau des contributions de ce concours était satisfaisant. Le concours «Un poème pour Ghaza» a vu la participation de 185 candidats (58 femmes et 12 hommes), âgés entre 10 et 76 ans, issus de 29 wilayas. Ainsi, les lauréats du concours de la meilleure œuvre poétique sont au nombre de 9. Dans la catégorie arabe classique, les 3 premiers prix sont revenus à Elwaâhdi Lahcène, Ben Abderahmane El Bachir et Rahmaoune Ahmed. En arabe dialectal, les lauréats sont Iwadj Abdelhamid, Abdelghafar Abdelhafid et Rabah Salah. En langue amazighe, le vainqueur est Boughadad Laldja Bent Ahmed. En langue française, les gagnants sont Toua Ahmed, Mekhici Abdelkader et Oulmane Soumaya. Les nomminés recevront, demain après-midi, leur prix. Ces derniers se caractérisent par une somme d'argent : 50 000 da pour le premier prix, 30 000 da pour le deuxième prix et 20 000 DA pour le troisième prix. Les poètes lauréats de ce concours ont déclamé leur jolis vers tantôt aiguisés tantôt sereins, donnant ainsi à la manifestation une grande portée culturelle et linguistique à la fois. La séance de l'après-midi s'est caractérisée par une intéressante rencontre-débat autour du thème «La place de la poésie dans l'action culturelle», animée par le docteur Abdelhamid Bourayou, Ben Youcef Djedid, Mohamed Cherif Ghebalou, Lakhdar Loucif, Omar Azeradj et Brahim Tazaghart. Cette première journée s'est clôturée avec d'enivrantes lectures poétiques. Il est à noter, par ailleurs, que les 7es poésiades se clôtureront aujourd'hui avec en prime une matinée riche en rencontres et débats.