Quelle est celle qui n'a pas rêvé de ressembler à Nancy Ajram, Haïfa Wahby ou Elissa ? Aujourd'hui, les Algériennes accordent beaucoup d'importance à leur ligne et sont prêtes à tout pour ressembler aux divas libanaises vues à la télé. Même les hommes qui, dans le temps, avaient un grand faible pour les femmes bien potelées, ont changé de mentalité et préfèrent les minces. A Blida, l'obésité, le surpoids ainsi que les régimes sont devenus des sujets d'actualité dans les fêtes de mariage, chez la coiffeuse ou encore au hammam. « Avant de commencer un régime, il faut se mettre dans la tête que la liste des interdits est bien longue. Pas de gras, pas de pain, pas de chocolat, pas de frites et surtout pas d'amuse-gueules tels que les cacahuètes » conseille Lila, 40 ans, ancienne ronde. Si certaines optent pour l'activité sportive d'autres se lancent dans une série de recettes de régimes trouvés sur Internet. Les plus pressées optent pour la soupe au chou, réputée pour brûler les graisses. Mais si elles ont perdu entre 5 et 7 kilos en une semaine, la plupart des Blidéennes qui l'ont essayée avouent avoir repris leurs kilos, et même le double, en un temps record. D'autres, enfin, misent avec espoir sur les capsules dont certaines aux vertus coupe-faim, souvent composées d'herbes. A Blida, il existe dans les grandes pharmacies, un rayon spécial minceur où plusieurs marques sont exposées. « Nous conseillons généralement ces produits aux personnes qui ont déjà essayé plusieurs régimes mais sans aucun succès. Car rien ne remplace les régimes équilibrés », prévient un pharmacien. Mais leur prix élevé les rend difficilement accessibles à tout le monde : entre 1500 et 4000 DA pour les marques importées d'Egypte, d'Arabie Saoudite ou d'Europe et entre 500 et 1000 DA pour les produits locaux.