Elégamment vêtue d'une robe noire, elle ne manquera pas d'esquisser quelques pas de danse espiègles pour charmer ses admirateurs... C'est une Elyssa éblouissante dans sa belle robe noire qui est apparue samedi soir à la grande et somptueuse khaïma de l'hôtel Sheraton où elle a égayé, durant plus d'une heure, les convives triés sur le volet. En effet, après son concert donné la veille à la Coupole, la chanteuse libanaise, dont les bagages se seraient perdues entre Alger et Genève, selon une indiscrétion, est arrivée sur scène vers 23h20 en déclarant tout de go être heureuse de chanter pour la première fois en Algérie, en émettant le souhait de revenir. La star s'est fait tout de même désirer. Elyssa égrènera ses tubes, entrecoupés de reprises de morceaux de grands noms de la musique orientale, tels Faïrouz et Wael Kfouri... A l'aise, elle ne manquera pas d'esquisser quelques pas de danse espiègles. Il faut dire que la soirée était prévue à 22h, celle-ci n'a débuté que bien plus tard. C'est le chanteur Raâfat Alama qui assurera la première partie de ce concert entrant dans le cadre de ces nuits orientales sponsorisées par le leader de la téléphonie mobile Djezzy. Kouli youm fi omri, Agmel Ihssas, Laou Taârafou, Fatet sinin sont les quelques titres interprétés et fredonnés avec plaisir par le public qui, les yeux rivés sur la chanteuse, ne cessait pour certains de lui faire des signes de la main. Histoire de la saluer ou de suivre allégrement ses mélodies...Parmi les présents, on peut citer le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, accompagné de sa femme, une des comédiennes qui a brillé récemment en jouant la garce dans le feuilleton Maâoued Maâ El kadar, et l'ex-candidate de la Star Academy libanaise, Rym Ghazali, entre autres. A l'entrée, une foule de gens entre membres de la sécurité et de l'organisation. Des rafraîchissements, des salés et des mets compris dans le billet sont servis durant la soirée. Car ici, on ne se contente pas de s'asseoir et d'écouter chanter l'artiste. C'est une soirée VIP ou, si vous voulez, un dîner-gala. La chanteuse libanaise Elyssa, qui n'a de cesse de vouloir se démarquer des deux vedettes Nançy Ajram et Haïfa Wahbi -elle n'entretient aucune relation avec les deux chanteuses et refuse toute ressemblance avec elles déclare-t-elle- est réputée pour être une femme qui aime la mode. D'ailleurs, elle est toujours présente sur les podiums. Elyssa, à l'occasion d'une interview, à la suite de son dernier succès à Hollywood où elle s'est vue honorée pour les «Music Awards», a estimé que cette consécration l'honore et lui confie de nouvelles responsabilités pour la diffusion de la chanson arabe dans le concert mondial. Tans pis alors pour son «fiasco» en Tunisie! Bien remise de cela et belle à souhait, elle reste tout de même la préférée pour de nombreux fans... En dépit du battage médiatique, ces stars libanaises qui continuent à se produire à Alger (Assala Nasri, avant) ne semblent pas drainer beaucoup de monde à la Coupole. Est-ce dû à la cherté des billets (entre 1000 et 1500DA) ou à la beauté stéréotypée de ces femmes plantureuses qui ont toutes eu recours à la chirurgie esthétique? La vedette des «clips aguichants», comme on la surnomme, Elyssa, serait-elle une exception?