Et l'on s'interroge si ces bâtisses sont autorisées ou non dans le sens où elles narguent les ruines. Et dire que jadis, les vergers faisaient la beauté de cet espace. Pire, aujourd'hui, on assiste, inerte, au phénomène de la spéculation foncière qui n'a pas de limite et aussi une pollution des huiles usagées déversées en contrebas de la route par des ateliers de lavage-graissage qui pullulent dans les environs. A-t-on respecté l'urbanisme environnemental? Qui donnent ces autorisations et sur quelle base ? Espérons seulement qu'avec le nouveau plan de protection et de mise en valeur du site de Mansourah, le site en question sera réhabilité. Pour information, la semaine dernière, la direction de la culture de Tlemcen a présenté le projet par le biais d'un bureau d'études et ses consultants, en présence de représentants de directions de la wilaya et ceux de la société civile dont l'association de la sauvegarde et de la protection de l'environnement (Aspewit). Bizarrement, l'absence du président de l'APC de Mansourah était fortement remarquée. Et dire que les ruines menacées font partie de son territoire. Enfin, les débats ont fait ressortir que la problématique de ce projet a des facteurs endogènes et exogènes pouvant permettre le renforcement des différents projets émergents dans la wilaya.