La gare de transport urbain collectif, Souidani Boudjemaâ, implantée à proximité du marché El Hattab de fruits et légumes, n'offre pas encore les conditions requises pour un service de qualité. Fréquentée à longueur de journée, cette infrastructure pâtit d'un manque d'hygiène flagrant auquel vient s'ajouter l'absence de réseaux d'évacuation des eaux de pluies et d'éclairage public. En fait, cette situation critique, qui caractérise également d'autres gares dans la ville du Jujube, est le résultat d'un laisser-aller qui remonte à plusieurs années. Les tentatives d'améliorer les infrastructures de transport se sont avérées vaines en l'absence d'une stratégie durable pour leur mise à niveau. Les passagers qui fréquentent la gare Souidani Boudjemaâ se plaignent de la vétusté des bus et de la non-prolongation des horaires de rotation en dépit d'une forte demande. Il s'agit d'une revendication qui a été exprimée par d'autres passagers habitant les localités d'El Hadjar, Sidi Salem, El Bouni, etc., lesquelles sont desservies par les gares de Sidi Brahim et de Kouch Nourredine et la station des bus de l'établissement du transport de Annaba (ETA) au niveau de la gare ferroviaire.