Les citoyens se rendant en bord de mer par ces journées de grande chaleur reviennent souvent dégoûtés par l'attitude des motocyclistes qui perturbent et la circulation et le séjour des familles sur les plages. Beaucoup d'entre eux ont promis de ne plus y revenir, surtout durant les week-ends, car la situation, d'après eux, est devenue insupportable. « Non seulement ces motocyclistes gênent considérablement la circulation mais, en plus, ils se comportent comme des hors-la-loi, n'hésitant pas à importuner les familles et à perturber leur quiétude en bord de mer ou dans les milieux forestiers », relèvent avec dépit des chefs de famille. Effectivement, le phénomène a pris une proportion telle qu'il est devenu quasiment impossible de circuler sur la route Chlef-Ténès et celle menant au littoral est et ouest. Se déplaçant en groupes, parfois sans casques, les fous des mobylettes occupent carrément la voie publique, font des slaloms et doublent les véhicules comme bon leur semble. Les passagers n'ont cessé de se plaindre auprès de qui de droit mais sans résultat. On laisse faire sans se soucier des dégâts et des désagréments que cela cause aux estivants qui affluent en grand nombre sur la côte. « Les autorités se targuent d'avoir pris les dispositions nécessaires pour faciliter le flux des vacanciers et assurer leur sécurité mais, en réalité, elles n'ont rien fait, laissant des familles entières exposées aux risques d'agressions et d'accidents mortels sur des lieux censés être protégés par les pouvoirs publics », déplorent encore des citoyens. D'ores et déjà, l'on signale plusieurs collisions de voitures dues à l'anarchie qui y règne.