Certains assurés sociaux se plaignent de la lenteur dans la réception de leur carte à puce confectionnée à Alger, ce qui n'a pas manqué de provoquer une exaspération de ceux ayant déposé leurs dossiers depuis plusieurs semaines. Depuis quelques jours, on assiste à une grande affluence des assurés sociaux au niveau des guichets de la CNAS. Ces derniers ont été convoqués soit pour leur demander de déposer rapidement leurs dossiers, soit pour leur remettre la nouvelle carte électronique à puce « Chiffa ». C'est la deuxième phase de l'opération entreprise par ces services et qui s'étend aujourd'hui à l'ensemble des assurés sociaux après celle commencée au mois de mars dernier et qui a touché prioritairement les malades chroniques. La carte « Chiffa » remplace donc celle dite « Tiers payant ». A travers l'institution de la nouvelle carte à puce, on indique que l'assuré social ne va plus devoir se présenter devant les guichets de l'organisme payeur des assurances sociales pour réclamer le remboursement de frais médicaux qui prend souvent un délai insupportable de plusieurs mois pour le patient. Cette opération se fera désormais automatiquement grâce à un jeu d'écriture entre les officines, pharmaceutiques conventionnées et la CNAS qui versera directement le montant des frais médicaux au compte de l'assuré social. Autre avantage de la possession de la carte à puce : l'assuré social en déplacement hors de sa wilaya pourra acquérir, par le biais de la nouvelle formule, des médicaments auprès de toute pharmacie privée ou étatique sur simple présentation de la carte « Chiffa », souligne Abdenour Hocine, chef de service auprès de la CNAS. Toutefois, certains assurés sociaux se plaignent de la lenteur dans la réception de leur carte à puce confectionnée à Alger, ce qui n'a pas manqué de provoquer une exaspération de ceux ayant déposé leurs dossiers depuis plusieurs semaines. La situation est embarrassante, en particulier pour les patients atteints de maladies chroniques d'autant plus que la CNAS a fixé une date butoir au 15 juin dernier, date à partir de laquelle les carnets « Tiers payant », jusqu'ici en cours, ne sont plus validés auprès des officines pharmaceutiques conventionnées. Cette mesure a été prise, indique le chef de service, dans le but d'inciter les assurés sociaux hésitants ou récalcitrants à se présenter aux guichets pour déposer rapidement leurs dossiers en vue de la généralisation de la nouvelle carte « Chiffa », opération que les services de la CNAS comptent achever dans quelques semaines.