Le centre payeur de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) de Baghlia, qui endurait mille et une souffrances avant le séisme du 21 mai 2003 (exiguïté suffocante, manque flagrant de personnel, absence d'outil informatique), a subi, au grand bonheur des usagers, d'importantes mutations sur le double plan infrastructure et prestations de service. Ce bond qualitatif et quantitatif non négligeable n'a pas, pour autant, empêché les usagers de critiquer la lenteur des guichetiers dans l'accomplissement de leur mission plurielle. Les assurés se plaignent notamment du retard accusé dans la réception de leurs frais médicaux et autres remboursements des congés de maladie (CM). Pour en savoir davantage, nous nous sommes rapprochés du centre payeur en question. Là, le chef de centre, Rabah Hamouti, nous expliquera, preuves à l'appui, que le travail se fait dans les délais. Selon notre interlocuteur, le problème réside au niveau du service mandatement. Ce responsable nous dira que le service mandatement est acculé par le nombre toujours croissant de dossiers à traiter et souffre vraisemblablement d'un manque de personnel, d'où le retard constaté dans le virement des dus des assurés. Il ajoutera avec une exaspération à peine voilée : « Apparemment, ceux qui nous critiquent, confondent rapidité et précipitation. »