Dans le magnifique cadre de Dar Abdellatif, une rencontre passionnante. Adila Laïdi-Hanieh, chercheur et critique d'art algéro-palestinienne, et par ailleurs fille de l'écrivaine Aïcha Lemsine, s'est imposée ces dernières années par une production intellectuelle remarquable et innovante. Première directrice du centre culturel Khallil Sakakini de Ramallah (1996-2005), son expérience lui a permis d'engager une réflexion pratique sur la création dans un contexte d'occupation et d'agression. De sa pratique et de ses recherches, elle a tiré un ouvrage au titre ironique Palestine, rien ne nous manque dont elle présentera le contenu au cours de la première séance du Diwan Abdellatif, intitulé des rencontres organisées par l'AARC (Agence algérienne pour le rayonnement culturel). Adila Laïdi-Hanieh est co-fondatrice de la fondation Mawred al Thaqafi au Caire et du Fonds Arabe pour l'Art et la Culture (AFAC) à Amman. Elle a enseigné l'art et l'histoire de la pensée à l'université de Bir Zeït et prépare actuellement un doctorat à l'université Georges Mason (USA). Ses thèses sont particulièrement intéressantes pour les artistes et universitaires algériens, dans la mesure où elle s'interroge sur l'art contemporain et ses interactions avec les contextes politiques, sociologiques ou historiques. Elle donne un aperçu étonnant de la vitalité de la création palestinienne, mais ses interventions sont riches d'enseignement pour l'art en général. Aujourd'hui à 17h30 à Dar Abdellatif, chemin Omar Kechkar. Entrée libre. Collation.