Les retraités et malades affiliés à la CASNOS sont obligés d'aller quêter leurs médicaments à Dahmouni, à 50 km de leurs domiciles et même jusqu'à Tiaret. Plus d'une année après le mystérieux incendie ayant ravagé les locaux des agences Endimed ( distribution de médicaments) de Mahdia et Hamadia, situées à 70 km à l'est du chef-lieu de wilaya de Tiaret, les assurés sociaux de cette région continuent à endurer un vrai calvaire. Les retraités et malades affiliés à la CASNOS (non salariés) sont obligés d'aller quêter leurs médicaments à Dahmouni, à 50 km de leurs domiciles et même jusqu'à Tiaret avec les conséquences financières et sur leur santé que pareille situation génère. A vrai dire, les agences Endimed sont pour la majorité en mauvaise posture depuis l'éclatement de certains scandales tus ou révélés. Certaines affaires restent pendantes au niveau de la justice et les préjudices tant financiers que moraux auraient dû amener les responsables centraux et régionaux à mettre de l'ordre. Certaines sources au fait de ces dossiers font savoir qu'après inventaire, beaucoup de millions de dinars de pertes auraient été constatés après les expertises effectuées sur les mystérieux sinistres. Relevant de la direction régionale de Mostaganem qui gère les agences de sept wilayas de l'Ouest, le statut d'agence Endimed reste aux contours flous tant ceux qui gèrent ces officines ne sont pas tous des pharmaciens mais des « vendeurs qualifiés », comme a tenu à nous le rappeler l'un d'entre eux. Des transferts illégaux de médicaments, dont certains périmés, ont été constatés par la police. Des informations confirmées par les services de sécurité mais le black-out fait autour de ces scabreuses affaires suscite des questionnements mais aussi et surtout la colère des clients, ballottés d'une agence à l'autre sans aucune considération.