Non retenue dans le projet de découpage administratif toujours en maturation à l'instar de Frenda, Sougueur ou Ksar-Chellala, Mahdia possède des atouts pour prétendre à ce statut. Monsieur Merzoug Mbarek, député ne démords pas de voir sa région natale, Mahdia, promue au statut de wilaya déléguée. Non retenue dans le projet de découpage administratif toujours en maturation à l'instar de Frenda, Sougueur ou Ksar-Chellala pour la wilaya de Tiaret, Mahdia possède des atouts pour prétendre à ce statut, argue le député dans une lettre ouverte à l'intention du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, dont des copies ont été transmises aux autorités locales et à la presse. Soutenu par une vingtaine d'associations locales (sportives, culturelles et organisations nationales), le député explique que, « malgré son importance socio-économique et sa situation stratégique, Mahdia n'a jamais été pressentie à un tel statut bien qu'elle recèle des potentialités certaines qui plaident en faveur de cette légitime aspiration ». Comme critères, il est fait état de « son éloignement (50 km) du chef-lieu de wilaya, la disponibilité d'infrastructures de base et des perspectives économiques liées à l'agriculture, l'élevage et une industrie de transformation modernisée ». Plus loin, monsieur Merzoug rappelle « l'étendue de la contrée qui couvre la plus grande partie du plateau du Sersou ». Mahdia, ex-Burdeau, a été ensuite « scindée en deux daïras (Mahdia et Hamadia) pour englober sept communes ». Le plaidoyer, accompagné d'une monographie de la région, se termine par le souhait de traiter ce dossier en toute impartialité. A vrai dire si demain Tiaret se verra amputée de Sougueur, Frenda, Mahdia et Ksar- Chellala, que restera-t-il de cette région ?