Ce stage a regroupé 35 participants venus des différentes localités de la wilaya l Les stagiaires ont soulevé le manque de matière première pour la confection de leurs produits. A l'initiative de la direction de la petite et moyenne entreprise et de l'artisanat de Bouira (PME) et en collaboration avec la chambre d'artisanat et l'association nationale des céramistes et potiers algériens, Ayadi El Djazaïr, une journée de formation diplomante a été organisée en fin de semaine écoulée au niveau de l'espace de l'ODEJ de Bouira. En effet, quelque 35 participants entre potiers, enseignants en formation professionnelle et stagiaires de la wilaya ont pris part à ce regroupement. Selon les organisateurs, cette journée s'inscrit dans le cadre de la relance du secteur de la céramique artisanale algérienne à travers des actions de ce genre. Sur ce, des cours et des exercices pratiques en poterie sont assurés par des formateurs professionnels. Il s'agit, en fait, des séances allant dans le sens d'assurer un perfectionnement continuel aux participants. Ces derniers ont eu droit à des cours sur les nouvelles techniques de travail. Khoudja Adelhakim, céramiste et membre de l'association Ayadi El Djazaïr qui a présenté un cours aux stagiaires, a insisté sur les méthodes de fabrication des produits céramiques, tout en mettant l'accent sur l'originalité des produits, afin d'aboutir, selon lui, à une commercialisation de qualité et la préservation de ce patrimoine ancestral. Par ailleurs, la directrice de la PME, estime que la wilaya de Bouira regroupe seulement 10 potiers non céramistes possédant des cartes d'artisans contrairement à d'autres initiateurs dans le métier exerçant dans la clandestinité sans aucune formation qualifiante. Elle a, à l'occasion, lancé appel à ces derniers : « J'invite ces jeunes artisans à se rapprocher de nos services pour se faire délivrer une carte professionnelle afin de pouvoir bénéficier des aides de l'Etat dans le cadre des différents dispositifs à savoir, l'Angem, Ansej ou Cnac. » Ainsi, elle a souligné que cette journée est une opportunité pour les stagiaires pour apprendre les nouvelles méthodes développées et pouvoir les maitriser davantage à l'avenir. Du côté des stagiaires, interrogés, certains ont soulevé le manque de matériel, notamment en ce qui concerne la matière première pour la confection de leurs produits. Les formateurs insistent sur une éventuelle collaboration entre les différents artisans afin de promouvoir la céramique algérienne.