Vingt-quatre jeunes diplômés de la formation professionnelle, qui venaient de suivre une formation dans le cadre du partenariat APDIL/DFEP/CAT, vont soutenir, devant un jury composé de banquiers et de partenaires impliqués dans le processus d'emploi, dès ce dimanche, leurs plans d'affaires. Jeudi, au centre de formation féminin, il a été constaté une réelle volonté affichée par de jeunes promoteurs soucieux de réussir leurs affaires en planchant en ateliers sur des sujets divers, notamment ceux relatifs à la méthode de formation CEFE (compétence économique par la formation à l'esprit entrepreneurial). Un concept de formation conçu à travers des exercices spécifiques que les stagiaires discutaient en groupes. Une formation (deux sessions de huit jours chacune) où l'on apprend à affiner, petit à petit, son projet à travers des simulations, sous la conduite d'un coach de l'association pour la promotion de développement de l'investissement local, en association avec la DFEP et en application de la coopération algéro-allemande. Pour rappel, CEFE est une méthode de formation de petits et moyens entrepreneurs dans les pays en voie de développement, mise au point par GTZ ; méthode qui vise à donner, dit-on, plus de chance aux futurs entrepreneurs et à les préparer, à travers un management, à la réussite qui serait, selon une enquête, de l'ordre de 40%. Objectif visé : présentation d'une étude de projet convaincante aux institutions financières qui accordent les crédits et projet élaboré par le futur entrepreneur lui-même, par opposition par ce qui se faisait auparavant, c'est-à-dire présentation d'un projet élaboré par un consultant. Jusque-là, la section locale de l'ANSEJ n'est pas sortie du carcan habituel consistant à accompagner des projets, pour l'essentiel ne s'appuyant pas sur une démarche cohérente et valorisante, d'où les réticences des banques qui privilégient l'acte économique plutôt que celui plus teinté de politique...