Les récentes déclarations de Mohamed Raouraoua, président de la FAF, concernant le système de compétition pour la saison prochaine n'ont pas été du goût de certains présidents de club de la seconde division. Trois d'entre eux sont montés au créneau pour dénoncer « l'unilatéralisme dont a fait preuve l'instance dirigeante dans sa prise de décision », indique l'un d'eux. Pour rappel, les nouvelles dispositions prévoient de faire accéder un seul club de la DII en l'absence de relégation concernant les clubs de cette même division, et ce afin de créer l'année d'après une division Une avec 16 clubs et une superdivision avec trois groupes (Est, Centre et Ouest). Le président du MOC, Madani, s'est engagé dans une conférence de presse organisée samedi dernier à se retirer de la compétition au cas où la FAF mettrait à exécution son projet dès cette saison. Il déclare : « Je ne comprends pas cette décision, d'autant plus que tous les clubs de la DII ont engagé des sommes importantes pour étoffer leurs effectifs. Il est clair qu'avec un club qui accède alors que le reste n'est pas menacé par la relégation, le championnat sera complètement faussé. Je m'engage à déclarer forfait si la FAF s'obstine à mettre en vigueur ses dispositions dès cette année. » Même son de cloche chez les voisins clubistes qui, par le biais du président Ounis, se disent solidaires avec le MOC. L'intéressé souligne : « Il est clair que nous ferons face à une situation intenable et ça sera la cacophonie générale, ouvrant grandes les portes aux arrangements de matches qui ne serviront pas notre football. C'est la mort annoncée de la compétition. » Le président de la JSMS, Djekrif, abondera dans le même sens en déclarant : « J'attends à ce qu'il y ait confirmation de la décision. Il serait inadmissible qu'elle rentre en vigueur dès cette année. Il est clair que je suis solidaire avec les autres clubs de la seconde division et on se concertera à ce sujet dès que le projet sera dévoilé... »