– Constantine, la mobilisation n'a pas fléchi durant la troisième journée du mouvement de grève décrété par les syndicats autonomes de l'éducation représentés à Constantine. Hier, les classes ont été désertées dans plusieurs établissements scolaires, alors qu'une bonne partie des lycées a été paralysée. Malgré l'instruction parvenue du ministère de tutelle demandant l'établissement des listes des grévistes pour d'éventuelles ponctions sur salaire, l'on note que le taux de participation au débrayage s'est maintenu à hauteur de 82% dans le secondaire et d'environ 85% dans les paliers primaire et moyen, selon les animateurs de ce mouvement. Une autre preuve de la détermination des enseignants affiliés au Cnapest ainsi que le personnel adhérent à l'Unpef pour aller jusqu'au bout de leurs revendications considérées comme légitimes. – Mila, au troisième jour de la grève d'une semaine décrétée par les syndicats autonomes du secteur de l'éducation, les établissements scolaires sont restés dans leur majorité paralysés. «En dépit des menaces de sanctions et de ponctions sur salaires, les enseignants et travailleurs de l'éducation ne comptent pas faire machine arrière et sont plus que jamais résolus à faire valoir leurs revendications», ont affirmé les responsables syndicaux de l'Unpef et du Cnapest, qui avancent un taux de suivi de la grève de l'ordre de 91 à 98% dans le secondaire et de 70 à 85% dans les CEM et les écoles. – Souk Ahras, la forte mobilisation des enseignants autour du mot d'ordre de grève des syndicats autonomes a été couronnée, au troisième jour du débrayage, par un taux de suivi de 89,43%, tous paliers confondus, si l'on se fie aux déclarations des grévistes. La direction de l'éducation maintient, quant à elle, des taux de suivi variant d'un établissement à un autre sans jamais dépasser les 45%. L'Unpef, l'un des syndicats meneurs du mouvement de contestation, a déployé hier ses troupes pour mener une campagne de sensibilisation à travers les établissements scolaires et y implanter, par la même occasion, des sections syndicales. – Oum El Bouaghi, le mouvement de grève, entamé dimanche, se poursuit toujours, s'étendant même aux cycles primaire et moyen. A titre d'exemple, le personnel des établissements des paliers secondaire et moyen de Meskiana est toujours en grève. Le taux fourni par le Cnapest et le Snapap frise les 85%. En ce troisième jour, les choses semblent se durcir, d'autant que la contestation a pris de l'ampleur, paralysant tout le secteur éducatif. Selon Abdelkader Adad du Snapap, le mouvement s'est durci après les récentes déclarations du ministre de l'Education nationale.