L'on a assisté à des scènes de joie dans la ville de Tizi Ouzou. Des foules de fans des Verts ont investi, depuis hier matin, les différentes artères de la capitale du Djurdjura. Des jeunes à bord de voitures ornées de fanions aux couleurs nationales ne cessaient de sillonner la grand'rue toute la journée. En début de soirée, en peu de temps, les ruelles ainsi que les places publiques sont magnifiquement pavoisées. Des posters des joueurs sont brandis par des citoyens dans tous les coins et recoins de la ville des Genêts où des écrans géants étaient installés par les services de l'ODEJ pour permettre aux supporters des Verts de suivre le match en groupe. Sur l'esplanade de l'ancienne mairie, l'ambiance a atteint son comble, bien que les lieux se soient avérés trop exigus pour contenir la marée humaine qui a suivi, dans un climat de fraternité et de joie, la rencontre. Les téléspectateurs étaient surchauffés et ne cessaient d'acclamer à distance les joueurs. Il en était de même à la cité EPLF, à côté de la gare routière. Dès 17h, tous les commerçants ont baissé rideau, histoire de ne pas rater l'événement. Un vent d'allégresse a soufflé sur tous les quartiers de la ville de Tizi Ouzou. C'est dans une ambiance de liesse que les Tizi Ouzéens ont suivi le match. Toutefois, le deuxième but des Pharaons – un scénario inattendu – a vraiment gâché l'ambiance surtout lorsqu'on sait que tout le monde se préparait pour une grande fiesta. Mais si certains manifestaient un sentiment de déception, il n'en demeure pas moins que nombreux sont ceux qui gardent encore espoir. «Ce n'est pas la fin du monde. Il y a encore une autre chance pour les joueurs Algériens. Ils peuvent se qualifier s'ils gagnent le match de barrage au Soudan. Ils ont bien joué, mais la chance a souri aux Egyptiens. Ce n'est pas toujours l'équipe qui domine qui gagne», nous dit un groupe de supporters juste à la fin du match.