C'est ce qu'a déclaré, hier, le partenaire social de l'entreprise ArcelorMittal Tébessa. Engagées depuis plus d'un mois avec Jean Fortin, le directeur général d'ArcelorMittal, les négociations ont abouti à une satisfaction dont Saïd Laïchaoui, le secrétaire général, a rendu public hier les résultats. Il s'agit, selon le syndicaliste, «d'un accord qui a été donné par Jean Fortin, le directeur d'ArcelorMittal Tébessa, relatif à la relance des exploitations minières au niveau des deux sites (Ouenza et Boukhadra) et de réviser la copie des organigrammes de l'entreprise». Les deux parties ont convenu, selon la même source, de la mise en place d'une commission mixte dont la mission est l'établissement d'un projet de plan de carrière consolidé par un document cadre. Préalablement et tel que souhaité par le partenaire social, la direction générale d'ArcelorMittal a décidé de lancer un programme de production. Pour mémoire, les mineurs avaient observé, en guise de protestation, plusieurs arrêts de travail. Passés à la vitesse supérieure, ils avaient menacé d'une grève générale illimitée, notamment les travailleurs du site minier de Ouenza qui avaient exigé le départ de leurs représentants syndicaux. Une exigence qui a été satisfaite car les mis en cause, c'est-à-dire les syndicalistes de ce site, ont été accusés de «complaisance» avec la direction générale d'ArcelorMittal Tébessa.