L'étude géotechnique devant déterminer les normes de construction et le mode de confortement au chef-lieu de la commune d'Azazga vient d'être prise en charge par la direction de l'urbanisme et de la construction de Tizi Ouzou, avons-nous appris auprès de l'APC. Le phénomène des glissements de terrain apparu depuis de nombreuses années au chef-lieu de la commune d'Azazga a amené les services techniques à classer la moitié de la ville en «zone rouge», inconstructible. Les permis de construire ont été de ce fait bloqués pour tous les projets soumis par des particuliers ou des organismes publics, se situant dans le périmètre touché par les glissements. «L'étude géotechnique va préciser les modalités de construction et va rendre constructible plus de 80 % de la zone rouge», nous dira le P/APC, M. Mezouani. L'inscription de l'étude du sol est intervenue après de nombreux courriers adressés par l'APC aux autorités compétentes, montrant la nécessité vitale de surmonter l'écueil géotechnique pour pouvoir concevoir un plan d'aménagement d'envergure et des projets d'équipements collectifs indispensables pour cet important centre urbain. De nombreux citoyens pourront également déposer leurs dossiers de construction et mettre en œuvre leurs propres projets. L'inscription d'un centre sportif de proximité (CSP) a jusqu'ici buté sur le problème du terrain d'assiette. Le choix de terrain opéré récemment n'a pas été approuvé par la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya, en raison de l'exiguïté du périmètre. Les élus locaux indiquent qu'un nouveau choix de terrain pour le CSP sera effectué après la délocalisation du marché hebdomadaire projetée par l'APC. Le marché devra être transféré sur le site de l'ancienne décharge communale située à la périphérie de la ville. L'étude est en cours, indique-t-on à l'APC. Une station d'épuration des eaux a été inscrite, en outre, par la direction de l'hydraulique de Tizi Ouzou. Le terrain choisi se trouve en contrebas de la zone d'activité sise à Tachrouft. Cette infrastructure devra assurer le traitement des eaux usées pour une grande partie de la daïra d'Azazga. Par ailleurs, le lancement des travaux pour l'assainissement des villages sera possible après la remise de l'étude engagée depuis de nombreux mois. L'APC a, en outre, lancé l'étude et la réalisation d'une salle de soins au village Fliki, ainsi que deux foyers de jeunes à Tacherouft et Fliki. Un stade aménagé sera également lancé début 2010 sur le budget communal à Ighil Bouzal. Le grand problème dont souffre la ville d'Azazga est la saturation de l'infrastructure routière. L'évitement du chef-lieu de daïra est devenu une nécessité ces dernières années, en raison de l'engorgement des voies de circulation à l'intérieur et à la périphérie de la ville. Le lancement d'un axe autoroutier entre Fréha et la route de Yakouren a rencontré des oppositions de citoyens réclamant le changement du tracé. A ce propos, le P/APC se dit prêt à accompagner les citoyens concernés dans leurs démarches pour recouvrer leurs droits et débloquer la situation concernant le projet de contournement du chef-lieu d'Azazga. M. Mezouani dira : «La ville suffoque. Bientôt il ne sera plus possible de traverser le chef-lieu. L'APC a sollicité un deuxième projet d'évitement de la ville, par le côté sud, sur la RN 71. Nous avons remis le dossier au ministère des Travaux publics. Nous attendons son inscription».