«Qu'aucun étranger ne vienne nous demander qu'on laisse un habitant de l'Amazonie mourir de faim au pied d'un arbre ! Nous voulons bien préserver (la forêt) mais eux les étrangers devront payer la facture de cette préservation», a déclaré Lula dans un discours avant l'ouverture d'un mini-sommet des pays amazoniens à Manaus, au coeur de l'Amazonie brésilienne. Les pays amazoniens réclament un financement suffisant pour la préservation de leurs forêts, alors que la déforestation tropicale est jugée responsable d'environ 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre par les scientifiques. Lula et le président français, Nicolas Sarkozy, ont dirigé , jeudi à Manaus, une rencontre des pays amazoniens pour tenter de les convaincre d'adopter des mesures ambitieuses pour lutter contre le réchauffement climatique, à dix jours du Sommet de Copenhague.