Les nombreux voyageurs qui transitent chaque jour par la station de bus Basta Ali vers Bab El Oued, en partance vers la place du 1er Mai (90), ou Palais du peuple (36), souffrent d'un manque flagrant du minimum de commodités. Et pour cause, détruite par les intempéries du 10 novembre 2001, la station n'a pas été restaurée à ce jour : absence d'abribus, de bancs, de guichets et de plaques indiquant les destinations desservies. Ainsi, les usagers de ce transport urbain de cette localité vivent un véritable calvaire, surtout en ces jours de grandes averses. Certains, n'ayant pas d'autre choix, sont obligés d'attendre longtemps l'arrivée du bus, sous les torrents de pluie qui s'abattent sur eux, les trempant de la tête aux pieds. D'autres préfèrent se réfugier dans les cages d'escalier des immeubles voisins et guetter l'arrivée des bus en question. Exaspérés par cette situation, ils interpellent les responsables du secteur, en l'occurrence ceux de l'Egctu, pour doter cette station d'abribus, au même titre que d'autres, à travers la capitale.