Aujourd'hui, mardi 7 juillet 2009, à Bab Ezzouar, une famille de 25 personnes risque de se retrouver dans la rue. En effet, le calvaire de la famille Kouadri - qui occupe un logement de fonction sis au foyer des personnes âgées à Bab Ezzouar - a commencé après le décès du père, Ahmed Kouadri. Depuis, une avalanche de lettres d'expulsion leur parvient pour libérer les lieux. Afin de trouver un dénouement à ce drame, les membres de cette famille ont frappé à toutes les portes, en vain : « Nous avons adressé des dizaines de lettres au chef de daïra de Dar El Beida, au wali délégué et à toutes les instances concernées, qui sont restées lettre morte », se plaint Ibrahim, fils du défunt, ex-employé audit foyer. Selon le témoignage du fils, Abdelaziz Belkhadem est intervenu en personne pour alerter les autorités, à savoir le département de Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la Communauté nationale à l'étranger, ce dernier a reçu les Kouadri et leur a promis de les installer dans deux chalets, chose qui ne s'est pas concrétisée à ce jour, confirmant l'adage qui dit que « les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ». La dernière lettre émanant du tribunal d'El Harrach ordonne à la famille de quitter aujourd'hui la maison où elle a vécu depuis 25 ans. Par ailleurs, on peut lire dans cette lettre que dans le cas où la famille concernée s'abstient de suivre les instructions, les autorités auront à recourir à la force pour les mettre dehors.