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Treize ans de polémique autour d'un massacre odieux
Publié dans El Watan le 08 - 07 - 2009

La polémique sur l'affaire de l'assassinat, en 1996, des sept moines trappistes français à Tibéhirine, dans la wilaya de Médéa, revient une nouvelle fois sur le devant de la scène.
Treize ans après les faits, l'affaire fait objet de spéculations sur l'identité des auteurs de ce massacre. Elle est ressuscitée de manière presque cyclique, sans qu'il n'y ait, toutefois, de preuves tangibles sur l'implication d'une partie autre que la sinistre organisation terroriste du Groupe islamique armé (GIA) dans cette tuerie. Retour sur une affaire qui fera, sans nul doute, couler beaucoup d'encre dans les prochaines semaines. Les faits remontent à la nuit du 26 au 27 mars 1996. Cette nuit-là, le monastère de Notre-Dame de l'Atlas, situé à Tibéhirine, dans la wilaya Médéa, considérée comme l'un des fiefs des terroristes, a été visité par un groupe armé. Celui-ci a kidnappé sept moines trappistes de l'ordre des cisterciens de la stricte observance, âgés de 50 à plus de 80 ans. Quelques jours plus tard, les ravisseurs ont exigé des sept moines qu'ils enregistrent un message audio en indiquant leurs noms. Ce n'est qu'en avril que le chef du GIA à l'époque, Djamel Zitouni, revendique l'enlèvement, dans un communiqué diffusé le 26 du même mois. Dans ce document, le chef terroriste menace d'exécuter les otages s'il n'obtient pas la libération des membres du GIA emprisonnés en France et en Algérie, dont Abdelhak Layada. Quatre jours après, le 30 avril, un émissaire du GIA se présente à l'ambassade de France, à Alger, pour remettre un message et un enregistrement prouvant que les moines enlevés étaient encore en vie.
Les autorités françaises ont affirmé que cela était le seul contact avec les ravisseurs. Le 23 mai, la nouvelle tombe tel un couperet : le GIA annonce « avoir tranché la gorge des otages deux jours auparavant, en expliquant ce massacre par le refus du gouvernement français de négocier ». Les têtes des victimes n'ont été retrouvées qu'à la fin du mois de mai, sur une route près de Médéa. Leurs corps restent, en revanche, introuvables. Suspicion et polémique Les faits ont été acceptés par presque tout le monde jusqu'en 2002. En juillet de cette année, un ancien militaire algérien, Abderrahmane Chouchane, fait une déclaration qui a l'effet d'un séisme. Selon lui, Djamel Zitouni « était à la fois chef du GIA et agent de la sécurité militaire algérienne » (DRS) et il accuse « les autorités algériennes d'avoir ordonné l'enlèvement des sept religieux ». Un ex-membre du DRS, Abdelkader Tigha, avait soutenu la même thèse. L'ancien colonel de la sécurité militaire, Mohamed Samraoui, leur emboîte le pas en 2003. Ce dernier avance, dans un ouvrage, que le GIA était contrôlé par la sécurité militaire via Djamel Zitouni. Depuis, la polémique n'a jamais cessé. Des proches des moines assassinés saisissent, en décembre 2003, la justice française pour revendiquer l'ouverture d'une enquête. Ce qui fut fait. Le parquet de Paris ouvre, le 10 février 2004, une information judiciaire pour « enlèvement, séquestration et assassinats en relation avec une entreprise terroriste ». En juillet 2008, un journal italien, La Stampa, jette un autre pavé dans la mare en affirmant que « les moines de Tibéhirine ont été tués par l'armée algérienne ». Le quotidien reprend les déclarations d'un fonctionnaire d'un gouvernement occidental. Les mêmes « révélations » ont été réaffirmées, hier, par ancien attaché militaire français à Alger.


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