La déclaration de M. Ban Ki-moon a été faite juste avant son départ pour Haïti pour y évaluer le désastre causé par le séisme de 7 degrés sur l'échelle de Richter qui a fait plus de 50 000 morts et plus d'un million et demi de sans-abris dans ce pays pauvre des Iles Caraïbes, où sévit une grave situation humanitaire. «Le séisme en Haïti est la plus grave crise humanitaire depuis des décennies», a déclaré le chef de l'ONU, attendu dans les prochaines heures dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince. «Je vais en Haïti avec le cœur très lourd pour exprimer la solidarité et le soutien de l'Onu au peuple haïtien», a indiqué Ban Ki-moon à la presse. Le responsable de l'ONU a tenu à préciser que trois priorités s'imposent : sauver le plus de monde possible, apporter d'urgence l'aide humanitaire, l'eau, la nourriture et les médicaments nécessaires et coordonner l'aide extérieure». Il a ajouté qu'«il se préparait au pire» alors que les personnels onusiens en Haïti ont été tués par le séisme qui a complètement détruit le quartier général de la Mission de l'Organisation internationale en Haïti (Minustah).