Les paramédicaux de Constantine se sont mobilisés, hier, lors de la 1ère journée de grève, autour de leur syndicat, en enregistrant un taux de participation de 93% au CHU docteur Benbadis. Abdelmalik Djemame, chargé de l'organique au bureau de wilaya de Constantine, fera savoir que le débrayage a été largement suivi au niveau des structures sanitaires dans lesquelles sont implantées les sections syndicales du SAP. Il annoncera qu'aux établissements publics de santé de proximité (EPSP) de la cité Filali et de la ville de Hamma Bouziane, les grévistes ont répondu à l'appel en atteignant les 100% de taux de participation. Notre interlocuteur dira également que sur les 118 paramédicaux exerçant à la clinique Erriadh, 58 uniquement se sont joints à leurs collègues, en ajoutant que des taux de participation de 80 et 82% ont été enregistrés respectivement à l'hôpital de la cité El Bir et celui de la commune de Zighoud Youcef. Emboîtant le pas au SNPSP et au SNPSSP, le Syndicat algérien des paramédicaux à Mila (SAP) s'est joint, hier, au mouvement de protestation. «Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout pour faire valoir nos revendications, à savoir la révision du nouveau statut particulier et la mise en application du système LMD», a déclaré Mustapha Benchaoui, SG du SAP à l'hôpital des frères Tobal. «L'appel à la grève a été largement suivi, puisque le pourcentage de participation, vers la mi-journée, était de l'ordre de 90% dans l'extra- hospitalier et de 95% au niveau des EPH, notamment à Mila, Chigara, Grarem et Sidi Merouane», a estimé, de son côté, Tahar Mehat, coordinateur de wilaya du SAP par intérim. «Sur un effectif total dépassant les 900 paramédicaux près de 570 adhérents au SAP ont suivi le mot d'ordre de grève», a-t-il ajouté. A Jijel, le premier jour du mot d'ordre de grève, décrétée par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), a été largement suivi par le personnel paramédical de l'EPH Bachir Mentouri d'El Milia. En blouse blanche portant la mention: «Je suis en grève», le personnel paramédical des différents services, qui a pris le soin d'assurer le service minimum pour prendre en charge les traitements des malades hospitalisés et les cas d'urgence, a clairement affiché son adhésion à ce débrayage de trois jours, en se réunissant, d'abord, devant l'enceinte de l'hôpital avant de décider d'une marche à l'intérieur de cet établissement. Toutefois, une polémique s'est instaurée entre le bureau du SAP, qui avance un taux de suivi de 95% à cette grève, et l'administration qui conteste ce chiffre qu'elle estime à une proportion moins importante. A l'EPH de Taher, la grève a été largement suivie, avec, cependant, un service minimum qui a été assuré par le personnel gréviste dans les différents services.