C'est un véritable cri d'alarme que lancent dix jeunes diplômés dont six filles qui attendent la régularisation de leur situation administrative par Algérie Poste. Recrutés dans le cadre du filet social, ils ont été affectés au service régional des chèques postaux de Chlef depuis 2003 sans aucune amélioration de leur statut. « C'est nous qui avons pourtant permis au centre en question de démarrer et de fonctionner normalement à ce jour malgré la précarité de notre situation socioproféssionnelle.Nous ne percevons que 3000 DA et notre statut reste confus et provisoire en dépit de notre ancienneté et des promesses de régularisation des responsables d'Algérie Poste. Nous faisons le même travail, sinon plus, que les titulaires en poste », lit-on dans la correspondance remise à notre bureau. Ils estiment être en droit de bénéficier, en priorité, des nouveaux postes budgétaires qui ont été accordés à Algérie Poste. « Malheureusement, disent-ils, nous avons été exclus sans aucune raison valable du dispositif d'intégration du personnel en place dans l'entreprise ». Ils interpellent de nouveau les responsables du secteur pour la prise en charge de leur revendication légitime.