La chaleur torride qui sévit, depuis hier, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a provoqué une dizaine de foyers d'incendie signalés à travers les quatre coins de la région. L'on citera, entre autres, celui relevé à Fréha, Aït Bouadou et Akaoudj, dans la commune d'Aït Aïssa Mimoun. Le plus important feu de forêt a été enregistré au village Koukou, dans la daïra de Aïn El Hammam où plus de 6 ha de maquis ont été ravagés par les flammes. Le baromêtre a dépassé les 42° à l'ombre, ce qui a causé plusieurs désagréments, notament pour les malades chroniques. Comme les asthmatiques qui ont vécu une journée d'enfer. D'ailleurs, l'on a constaté une affluence notable, surout des personnes âgées, vers les services des urgences à l'hôpital aussi bien à Tizi Ouzou qu'en dehors du chef-lieu de wilaya. Avec ce climat suffoquant, la capitale du Djurdjura paraissait, en milieu de journée, comme une localité désertée par ses habitants. Toutefois, la côte a été fortement envahie par des gens qui fuient la fournaise des localités intérieures. L'on a, d'ailleurs, remarqué le rush des citoyens vers les plages. Ainsi donc, à Tigzirt tout comme à Azeffoun, l'on a enregistré l'affluence des grands jours. En effet, après un début de saison estivale un peu timide, les villes côtières ont, hier, été prises d'assaut par des milliers d'estivants à la recherche de la fraîcheur qu'offre la grande bleue. Par ailleurs, de nombreux villages souffrent toujours du manque d'eau potable. D'ailleurs, des citoyens du village Tafoughalt, dans la commune d'Aït Yahia Moussa, à une vingtaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de Tizi Ouzou, ont fermé, dimanche et lundi, la route pour réclamer, entre autres, ce liquide vital. En somme, la hausse de la température a fortement pesé sur le quotidien des citoyens à Tizi Ouzou qui ont subi les affres de la chaleur. Des chutes de tension ont été également signalées un peu partout dans la région ainsi que des perturbations des télécommunications.