C'est invraisemblable mais vrai. Les bleus de la JSMT ne baignent pas dans l'euphorie à l'orée de cette nouvelle saison footballistique. Par manque d'argent frais, de l'intérêt des autorités et aussi du patron de GBS qui ne semble pas lui aussi mettre du cœur à l'ouvrage. "Les joueurs nouvellement engagés n'ont pas été tous payés" et la caisse accuse des dettes qui vont bientôt frôler les 2 milliards de cts. Il subsiste des brumes qui ne semblent pas vouloir se dissiper sous le ciel serein, comme dirait Ali Maachi "Samaa El Djazair". Du désormais ex. directoire ne subsiste qu'un seul membre après la démission du président, Mohamed Djillali, et le retrait probable du représentant de l'APC, Mohamed Kheiter. Une situation qui illustre assez bien le désintérêt des autorités sportives et des élus des affaires de la JSMT. Il y a pourtant cette stabilité assurée que tout le monde reconnaît depuis que le groupe GBS (Groupe Belhocine Aissa) s'est chargé de conduire les affaires du club. Les potentiels repreneurs ne se bousculent pas au portillon et l'argent fait cruellement défaut aux caisses du club en cette période cruciale des engagements de joueurs. Pourquoi on en est-on arrivé là ? A première vue, le départ en congé du wali a retardé l'apport qu'aurait pu constituer le fond de wilaya et la rencontre que devrait initier sous ses auspices le chef de l'exécutif pour réunir les entrepreneurs et les potentiels bienfaiteurs de la JSMT. La crise que vit la mairie de Tiaret est aussi une des causes. Résultat de ce désintérêt et ce malheureux concours de circonstance. Il y a pourtant l'engagement de sept à neuf éléments dont on cite trois nouveaux. Rebahi, (ex. keeper de Rouiba), Djelata (ex. avant centre du Rapid de Relizane) et Benmiloudi, un demi défensif de Khemis El Khechna. Des départs, il y en a aussi à la pelle puisque l'on annonce le départ à la retraite des Djehad, Oggad et Hamou et la libération des Ounes, Rahem et Hadj Abdelkade.