Les protégés du coach Kamel Ait Saïd vont séjourner à Oran, dans le cadre d'un stage bloqué de dix jours pour affûter leurs armes et se préparer en conséquence pour le championnat qui démarrera très bientôt. Les joueurs, anciens et nouveaux, ont reçu, cette semaine, une partie de leurs primes de signature sur les fonds propres du patron du groupe GBS en attendant le renflouement de la caisse par l'APW et l'APC. Cette dernière a proposé pour le vote de la plénière 8 millions de dinars. L'APW et la DJS devraient faire autant sinon plus sachant les dépenses faramineuses jusque-là supportées par le seul pourvoyeur d'argent. Au-delà des appréhensions financières qui devraient s'atténuer avec une rencontre des entrepreneurs que réunirait le wali sur le plan technique, le coach des Bleus continue sa préparation avec une équipe quelque peu remodelée où pas moins de six nouveaux joueurs sont venus renforcer l'équipe existante. Une année footballistique, en dépit de l'intéressant challenge, ne semble pas donc trop enthousiasmer ni les fans ni les responsables car subsiste un mal latent qui ne dit pas son nom en l'absence d'une assemblée générale élective. Pour l'heure, l'ex-directoire après la défection d'un de ses membres ne se résume activement qu'à un seul membre, en la personne de monsieur Zenati Belkacem. Le P/APW mais aussi le wali, ceux qui impulsent le plus cette reprise des Bleus, pris par leurs missions respectives n'ont pas encore trouvé le temps pour remettre sous les auspices de la direction de la jeunesse et des sports sur rails l'équipe. Une remise sur rails officielle s'entend pour donner plus de crédit et surtout une marge de manœuvre plus large. Côté infrastructure, c'est plutôt la désolation. La pelouse du stade Kaid Ahmed est sur-utilisé alors que les travaux du stade municipal Ait Abderahim Ahmed sont à l'arrêt. Un coup d'arrêt plutôt à l'activité footballistique dans un chef-lieu où la jeunesse locale éprouve des difficultés à s'exprimer.