En effet, après les malfaçons constatées sur les trottoirs, qui furent la cause de nombreux accidents par glissade des piétons, des lampadaires se sont retrouvés à terre à la moindre bourrasque parce que érigés sur une assise au sol trop petite (plusieurs d'entre eux ont du être remplacés). Les lampadaires auraient pu être implantés sur le terre-plein séparant les deux voies au lieu de se voir disputer le peu d'espace de trottoirs restant aux piétons et aux futurs arbres qui seront implantés incessamment. Mais il est encore un autre aménagement qui fait beaucoup parler de lui, c'est la construction d'un garde-fou qui longe la grande avenue du centre-ville sur plusieurs centaines de mètres. Ce n'est pas tant l'utilité de la construction d'un tel ouvrage qui est sujet à controverse, mais la conception elle-même de l'ouvrage. On livre ici à la ville une barrière de sécurité faite de tuyaux creux en galvanisé de deux centimètres de diamètre soudés les uns aux autres, avec des formes ajourées donc dangereuses pour les enfants qui peuvent chercher à passer au travers. Les anciens se souviennent avec nostalgie sans doute de ces murets de protection aujourd'hui disparus, légués par les colons, qui jalonnaient nos rues, de véritables ouvrages d'arts.