Dépositaires de dossiers de demandeurs de logements auprès de l'ADDL en 2001-2002 (récépissé à l'appui). Convoqués en 2003 pour signer des engagements de souscripteurs avec l'ADDL puis, en 2005, avec CNEP/banque (après la convention établie entre ces deux organismes). Positionnés en 2005 au niveau des sites 733 et 1250 logements de Haï El Yasmine après les réclamations ayant suivies la 1ère attribution en 2004 au profit de nouveaux souscripteurs. Voilà, succinctement, où en sont un grand nombre des souscripteurs 2001-2002, selon le groupe qui s'est présenté, mercredi passé, à la rédaction. « Nous craignons que d'autres demandeurs, venus après nous, bénéficient de ces sites comme cela est déjà arrivé en 2004 lors de l'attribution des logements situés près de la pépinière », disent-ils. Les engagements contractés bloquent ces souscripteurs qui ne peuvent plus, de ce fait, prétendre à d'autres formules de logements. « Durant ces 7 ou 8 ans, un grand nombre de postulants ont eu leur logements, et nous, on continue d'attendre avec, en plus, la crainte d'être écartés pour une raison ou une autre », craignent ces oubliés qui souhaitent -« et c'est notre droit »- au moins être fixés sur leur situation. « Au moins qu'on nous permette de verser la 1ère tranche et on pourra être tranquillisés et patienter encore ». « Cela fait presque 3 ans que nous sommes ballotés entre l'ADDL et la CNEP et tous les mardis, nous nous rendons à la direction régionale de l'ADDL pour être fixé sur notre situation mais sans succès », affirment-ils en ajoutant, que ces derniers temps, au niveau des 2 organismes en question (ADDL et CNEP), on leur a signifié qu'on attend une décision d'Alger. « Qu'est-ce qu'ils attendent puisque le ministre de l'habitat a déclaré à la presse que les sites en question seront attribués au premier semestre ? » s'interrogent ces citoyens. A cet effet, un important groupe de ces « inscrits-acquéreurs » va déléguer 4 représentants vers le ministère de l'habitat et la direction nationale de l'ADDL, au cours de cette semaine, pour être fixé sur le sort qui leur est réservé. Après cela, affirment le groupe reçu à la rédaction, et s'il n'y a pas de suite, tous les souscripteurs sont prêts à se rendre à Alger pour réclamer le règlement définitif de cette situation qui perdure depuis des années et qui n'est pas sans conséquences fâcheuses sur leur vécu quotidien.