La grève de la faim, entamée par un commerçant la semaine dernière, continue et le soutien moral qu'il reçoit tous les jours des passants lui donne davantage d'espoir. Au sixième jour de sa grève, entamée devant l'hôtel des finances, et malgré la canicule, Ramdhani Mahieddine, connu sous le nom de cheikh Mounir, n'en est pas moins déterminé à aller jusqu'au bout, à savoir « avoir ses droits ou mourir ». La visite de certaines autorités de la wilaya renforce encore plus ses convictions et son affaire est devenue, selon lui, « une affaire d'opinion publique ». En effet, plusieurs dizaines de personnes viennent chaque jour le soutenir dans sa grève de la faim, entamée lundi dernier, pour protester contre la direction du Trésor qui refuse toujours de lui verser le capital de 3 milliards de centimes, une compensation financière de dommages et intérêts pour privation de jouissance pendant 10 ans, suite à un arrêt civil prononcé par la cour de Tébessa en janvier dernier.