Un système de régulation du marché et de contrôle des prix a été mis en place avant l'entame du mois de Ramadhan, rappelle le département de Mustapha Benbada, dans un document parvenu hier à notre rédaction. Le première action dudit système a trait au contrôle quotidien sur l'approvisionnement des marchés de gros et de détail en produits alimentaires de large consommation, ajoute la même source. Le second volet concerne la sensibilisation des différents intervenants de la chaîne sur le respect des pratiques commerciales. Le dernier axe est consacré au contrôle des pratiques commerciales (non affichage et spéculation sur les prix) et la conformité des produits proposés sur le marché avec les normes d'hygiène. Les autres secteurs, particulièrement les services de sécurité, les collectivités locales, la Gendarmerie nationale, les ministères de l'Agriculture et des Finances, sont également mis à contribution, lit-on dans le même document. Et afin d'assurer une coordination entre les différents départements ministériels, le ministère du Commerce affirme avoir adressé une directive aux walis. Entre autres mesures décidées, réactiver l'action des bureaux communaux d'hygiène, interdire aux P/APC de délivrer des autorisations provisoires pour les activités commerciales, intensifier la lutte contre le marché parallèle, notamment la vente des produits alimentaires périssables sur la voie publique, redynamiser le rôle des brigades mixtes pour le contrôle des produits agricoles et inciter les services de police à prêter le soutien nécessaire aux agents de contrôle. Au niveau sectoriel, le ministère du Commerce a décidé d'augmenter le nombre de brigades de contrôle pour atteindre 1800 groupes durant le mois de Ramadhan, mettre à leur disposition les moyens nécessaires, annuler les congés annuels des responsables des services de contrôle au niveau local et assurer le travail de contrôle durant les congés de fin de semaine. En matière de contrôle des pratiques commerciales, le ministère soutient que les interventions des brigades de contrôle vont s'intensifier afin de soumettre les entrepôts de froid à un contrôle rigoureux, pousser les commerçants à l'usage de la facture, maintenir fixes les prix de certains produits de large consommation (lait en sachet, pain et semoule) et l'affichage des prix. S'agissant de la conformité des produits et de services, le ministère soutient que le contrôle va s'articuler également autour des conditions de fabrication, du respect des normes d'hygiène et sanitaires et de la traçabilité de produits au niveau des réseaux de distribution.