– Une semaine sera consacrée aux films indiens en Algérie, avez-vous arrêté une date pour cela ? Pour l'exécution de cet événement, nous collaborons avec le ministère algérien de la Culture, même si nous n'avons pas encore arrêté ensemble une date précise, nous pensons à la semaine du 23 septembre. – Il s'agit de films indiens les plus récents… Avez-vous établi une liste de ceux qui seront projetés ? Nous avons concocté au public algérien une série de 9 films les plus populaires et les plus représentatifs de la société indienne et les acteurs indiens les plus en vogue du moment y jouent d'ailleurs. – La semaine en question aura-t-elle lieu uniquement à Alger ou bien s'étalera-t-elle à d'autres villes ? Cette manifestation culturelle sera organisée dans les plus grandes villes d'Algérie soit Annaba, Oran, Constantine et bien évidemment Alger. Les salles de cinéma et autres lieux de diffusion sont encore à discuter avec le ministère de la Culture, néanmoins, nous sommes sûrs d'une chose, c'est que l'inauguration des six salles de cinéma du centre commercial de Bab Ezzouar aura à l'affiche les films indiens et l'entrée sera totalement gratuite. – Cette offre attirera probablement un bon nombre de cinéphiles, qu'attendez-vous de ces derniers ? Nous espérons qu'à travers ces différents films, les Algériens découvriront un mode de vie, une façon de penser car un film est avant toute chose le reflet d'une société. – A quoi aspirez-vous à travers cette initiative culturelle ? Ce sera l'occasion pour les Algériens amateurs de septième art de découvrir les films indiens les plus récents, mais surtout, dans une perspective d'échange culturel, nous aspirons à l'ouverture d'une porte qui ne pourra que rapprocher les deux peuples et en favoriser les rapports. Les efforts de partage culturel ne s'arrêteront pas là, l'Inde accueillera un ballet algérien au mois de novembre afin de faire découvrir à mes compatriotes des danses et des spectacles traditionnels algériens.