Le cinéma indien sera à l'honneur du 23 septembre au 2 octobre prochain à la salle El Mouggar à Alger à travers une série de neuf longs métrages. Cette Semaine du cinéma indien, organisée par l'ambassade de l'Inde en collaboration avec le ministère de la culture (ONCI), se veut un large aperçu sur la riche production cinématographique indienne. Lors d'un point de presse, animé, hier, au niveau de la salle El Mouggar, Son Excellence l'ambassadeur d'Inde en Algérie, Kuldeeps Bhardjwaj a soutenu qu'après les excellentes relations économiques et politiques entretenues avec l'Algérie, voici le moment arrivé pour amorcer des relations culturelles. «Le cinéma, dira-t-il, est l'un des facteurs de rapprochement entre les deux peuples. L'Inde est connu à travers son cinéma emblématique.» Neuf longs métrages, sous-titrés en langue arabe seront à l'affiche durant toute la durée de cette Semaine du cinéma indien. Si ces films peuvent se targuer d'être des productions anciennes puisque le film le plus récent date de 2001, Son Excellence l'ambassadeur s'en défend en affirmant que ces films restent les plus grands succès commerciaux de son pays. Ainsi, il y en aura pour tous les goûts. La musique, la chanson et la danse seront les ingrédients essentiels usités à outrance. Le coup d'envoi officiel du festival sera donné le 23 septembre à partir de 18h, avec la projection du film Sholey, (Braise, en hindi). Réalisé par Ramesh Sippy en 1975, dans une locomotive, Thakur Baldev Singh, inspecteur de police, est en train de poursuivre deux malfrats, Veeru (Dharmendra) et Jai (Amitabh Bachchan), lorsqu'il trébuche entre deux wagons et est sur le point de chuter mortellement. Cependant, les deux bandits compatissent et parviennent à le tirer de cette situation. Les années passent, Thakur Baldev Singh est à la retraite. Il décide de retourner s'établir dans son village. Il y découvre un effroyable spectacle : sa famille est assassinée par les hommes de Gabbar Singh. Pris par un bouillant désir de vengeance, l'ex-inspecteur fait sortir de prison Veeru et Jai qui lui avait jadis, sauvé la vie. D'emblée, ils sont engagés comme chasseurs de primes et doivent ramener Gabbar Singh vivant à Thakur Baldev Singh. Le même film sera à l'affiche le lendemain à 14h suivi à 18h de Di Chahta hai (Le cœur veut), par Ritesh Sidhwani, Pravin Talreja de 2001. Le film est construit sur la vie et la relation entre trois jeunes amis, Aamir Khan Saif, Ali Khan et Akshay Khanna. Ballet indien Tous les trois ont différents points de vue sur les femmes, l'amour et les relations. Le 27 septembre à 18h, les mordus de films indiens pourront suivre le film Habhi haan Kabhi naa (Des fois oui, des fois non) de Kundan Shah de 2003. Ce film est considéré comme l'un des premiers films majeurs de Shahrukh. C'est un film qui narre l'histoire d'un simple garçon épris d'une jeune fille qui aime une autre personne. L'histoire ainsi que le traitement, les personnages, les moments subtils d'humour sont impressionnants. «Tout cela véhicule l'idée centrale que le rejet par une personne n'est pas la fin de la vie», lit-on dans le synopsis. L'ensemble des films seront diffusés en alternance à raison de deux projections par jour, soit à 14h et à 18h. Il est à noter qu'outre Alger, cette Semaine du cinéma indien se déroulera également simultanément à Annaba, Oran et Constantine. D'ici l'année prochaine, les organisateurs espèrent cibler un nombre plus important de wilayas. En guise de conclusion, Son Excellence l'ambassadeur a révélé que les efforts de partage culturel ne s'arrêteront pas là. L'Inde accueillera un ballet indien en novembre prochain ainsi qu'une exposition itinérante de peinture. Cette dernière, fait actuellement l'objet d'une installation en Tunisie. L'Inde sera également présente en force à travers les arts islamiques à la manifestation, Tlemcen capitale de la culture islamique en 2011.