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Pourquoi les stars de la chanson boudent Alger
Publié dans El Watan le 06 - 08 - 2010

Voir R.E.M ou Rihanna en concert, vous en rêviez ? Le Maroc l'a fait. Les premiers sont attendus à Marrakech en août et la seconde a donné un concert le mois dernier. Le pays du roi Mohammed VI a depuis plusieurs années acquis une renommée mondiale en matière d'accueil touristique et d'organisation d'événements. La Tunisie n'est pas en reste : le concert d'Anathema, le groupe de hard rock le plus en vogue en ce moment, il y a quelques semaines à Tunis, a affiché salle comble. Les Tunisiens ont même déboursé 1 million de dollars et dépêché un jet privé pour la venue de… Maria Carey ! Et l'Algérie ? L'Algérie est quant à elle… loin derrière en termes d'organisation d'événements de cette envergure. Cet été, les têtes d'affiche les plus prestigieuses étaient… Tinariwen et Oxmo Puccino. Alors oui, il y a bien sûr les stars orientales qui défilent au Casif mais le gros des animations estivales est assuré par les chanteurs de raï locaux. Comment expliquer un tel désert ? D'abord par l'image du pays à l'étranger. En clair, pour les artistes, l'Algérie –quand ils savent où c'est- est le pays du terrorisme. «Si on évoque l'Algérie avec un artiste étranger, sa première réaction sera souvent négative. Même si les moyens existent, il préférera un pays qui offre toutes les commodités pour un bon séjour et une bonne performance», déclare Saïd, gérant d'une boîte d'événementiel.
La Tunisie et le Maroc n'hésitent pas à louer plusieurs étages d'un hôtel grand luxe. En Algérie, on dit d'abord «oui» à une star. Et puis «non». Comme à Aznavour. Autre raison : parfois, ce sont les moyens qui manquent. D'où la propension des boites d'event à ramener des DJ (comme Vendetta ou Guetta l'an dernier) «parce qu'on est sûr qu'il y aura du monde» de leur aveu même. Pourtant, certains jeunes, qui créent des groupes sur des réseaux sociaux afin d'attirer l'attention de leurs idoles ou en tout cas de leurs managers, donnent l'impression que les concerts seraient rentabilisés.
500 DA pour voir Rihanna
«Pour un concert de Metallica à Alger» a déjà réuni 10 000 membres, parce que la boîte d'event avait promis de ramener le groupe à condition de réunir autant de spectateurs. D'autres groupes se sont constitués «pour la venue de Tokio Hotel en Algérie», «Pour un concert de Coldplay à Alger», crée par Lounis Mohamedi, chanteur et étudiant à l'Institut national de management. «A chaque fois qu'il y a un concert, c'est toujours la même chose, soit c'est du raï, soit c'est de la varieté/jazz grâce au CCF, mais il n'y a jamais de star !, se désole-t-il. J'ai constitué un dossier avec quelques sponsors et j'ai crée ce groupe pour montrer aux boites d'event qu'il y a un public prêt à payer pour voir leurs artistes favoris, mais c'est tombé dans l'oreille d'un sourd…» L'argument des professionnels ? «Le problème se situe au niveau du pouvoir d'achat. Beaucoup de personnes trouvent cher de payer un billet de concert 500 DA. Que diraient-ils avec un billet à 3000 DA même si c'était pour Morrissey, le chanteur de The Smiths ?», déclare pour sa part Ramzy, employé dans l'événementiel. C'est vrai, Hélène Ségara en 2008 n'avait pas remporté le succès escompté. A cette époque, on avançait que le prix du billet, à 3000 DA, était excessif. Mais comment expliquer qu'à Marrakech, le billet pour admirer Rihanna était de 50 dirhams (environ 500 DA, soit ce qu'on paye pour aller voir Djezma) ? Enfin, l'absence de salles de concert dignes de ce nom a aussi de quoi décourager les stars. Quatre à cinq boîtes d'event se sont battues (en vain) pour avoir la salle Ibn Zeydoun cet été «car c'est la salle qui a la meilleure sono». Bref, pour quelques années encore, il faudra se réjouir d'écouter Mohamed Allaoua ou Cheb Abdou.


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